Eritrea Eritrea
Buongiorno,
ancora una volta ho dovuto/voluto reagire (vedi la mia lettera in francese qui sotto) a un articolo apparso sul sito di Jeune Afrique a nome del giornalista Nicola Guillén al quale vi rimando e che vi copio in calce.
Trovo insopportabile leggere, tra l'altro, che la gente in Eritrea lo fuggiva perchè non poteva parlare con uno straniero , che lui doveva nascondere la macchina fotografica tra camicia e tee-shirt. Come scrivo nel mio commento che ho inviato alla redazione di Jeune Afrique io non ho avuto mai problemi a interloquire con gli eritrei nè problemi a fare fotografie (questo con la dovuta gentilezza e evitando, come in quasi tutti i paesi del mondo, di fotografare postazioni militari).
Forse è il caso che Governo Eritreo e l'ambasciatore eritreo in Italia inizino una attività di lobbying perchè molte notizie negative sull'Eritrea appaiono tanto più vere se non ci sono smentite o spiegazioni.
Cesare
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bonjour,
Je viens de lire sur votre site l’article écrit par M. Nicolas Guillén.
Moi aussi j’ai été en Erythrée deux fois , en Juin 2008 et Novembre 2009 les deux voyages en solitaire. Franchement je ne peux partager la plupart de cet article. Dans l’ordre : il est vrai qu’il faut demander de permis mais entre Asmara et Keren il n’y a q’un seul contrôle routier et non 4 .
Il n’est pas vrais que on peut visiter que 4 villes : j’ai été à Keren, Asmara, Massawa, Dekhamere. Adi-Kaith , Foro, Ghelalo, Nefasit, Ghinda , Kohaito etc… Je ne vois pas comme on puisse écrire « je faisais tout en catimini, je cachais l’appareil entre chemise et tee-shirt ». Evidemment M. Guillén ne le sais pas que avant de prendre de gens en photo est de bon usage de le demander même avec un petit sourire. J’ai pris plus de 900 photos sans aucun problème. Evidemment comme partout en Afrique (et non seulement en Afrique) il faut éviter de prendre en photo de emplacements militaires.
Monsieur Guillén écrit encore : » toute le monde m’épiait, les gens me fuyaient » . N’exagérons pas SVP Monsieur Guillén , si je voulais faire de l’ironie je pourrais penser que vous avez oublié de vous laver ces jours là mais comme je suis bien élevé je pense que vous avez mal interprété le manque d’intérêt de vous parler. En ce qui me concerne je peux dire que j’ai toujours trouvé et parlé avec de gens gentils et disponibles.
M. Guillén a écrit « tout le monde veut quitter ce pays ». Il est probablement vrai comme il est vrai que j’ai rencontré en Guinée Bissau, Sénégal , Maroc, Sao Tomé, Angola etc.. de gens qui voulaient quitter leur pays est ce que ces pays sont tous des dictatures style nord – corée ? La vraie vérité est que dans les pays du tiers monde on croit que venir en Europe peut être la solution de leur problèmes. Sans le vouloir nous portons avec nous des symboles de richesse.
Comme d’autre part pourrait-on expliquer que ici en Italie il y ait de Tunisiens, Marocains, Roumains, Albanais, Ecuadoriens, Péruviens etc.. ont-ils fuit leur pays à cause d’une dictature ?
As-t-il lu M. Guillén l’article de François Soudan qui écrit « zéro corruption, zéro délinquance, école gratuite obligatoire, accès aux soins garantis pour tous. Mais une dictature vertueuse n’en est pas moins une dictature « N’est –il pas un aspect enormement positif ne pas devoir payer un pot-de-vin pour passer un contrôle de police (comme m’est arrivé au Gabon par exemple ?), pouvoir se promener dans les rues même de nuit sans soucis, ne pas voir des mendiants dans le rues, avoir accès au soins gratuits ?
Je crois que il ne faut pas oublier que nous sommes esclaves de la politique des Etats-Unis qui décident qui sont les bons et les méchants. Les talibans par exemple étaient bons quand ils ont servis pour chasser les russes de l’Afghanistan, l’Irak était bon quand les EU en avaient besoins contre l’Iran et je ne parle pas de Noriega , de Pinochet etc !
En bref : il faudrait à mon avis donner une jugement objectif en tenant compte de l’isolement qui subi l’Erythrée qui est soumise à une situation d’encerclement économique.
Cesare
Buongiorno,
ho appena letto sul vostro sito l'articolo scritto da Nicolas Guillèn.
Anche io sono stato in Eritrea due volte, nel giugno del 2008 e nel novembre del 2009 , i due viaggi in solitario. Francamente non posso condividere la maggior parte di questo articolo. Nell'ordine : è vero che bisogna domandare un permesso ma tra Asmara e Keren c'è un solo controllo e non 4 . Non è vero che si possono visitare solo 4 città : io sono stato a Keren, Massawa, Dekhamere, Adi -Kaith, Foro, Ghelalo, Nefasit, Ghinda, Kohaito etc...
Non capisco come si possa scrivere "facevo tutto di nascosto, nascondevo la macchina fotografica tra camicia e tee-shirt" . Evidentemente il signor Guillén non sa che prima di fotografre le persone è di buon gusto chiederlo , anche con un sorriso. Io ho fatto oltre 900 foto senza alcun problema. Evidentemente , come dappertutto in Africa ( e non soltanto in Africa) bisogna evitare di fotografare postazioni militari.
Il Signor Guillén scrive ancora " tutti mi spiavano, la gente fuggiva da me " . Non esageriamo per cortesia signor Guillén, se volessi fare dell'ironia potrei pensare che lei in quei giorni si è dimenticato di lavarsi ma dato che sono ben educato io penso che lei ha male interpretato la mancanza d'interesse a parlare con lei. Per quanto mi riguarda io posso dire che ho sempre trovato e parlato con persone gentili e disponibili.
Il signor Guillén ha scritto " tutti voglio lasciare questo paese " . E' probabilmente vero come è vero che io ho incontrato in Guinea Bissau, Senegal, Marocco, Sao Tomé, Angola etc.. delle persone che volevano lasciare il loro paese , forse questi paesi sono tutti in stile nord-Corea .? La vera verità è che nei paesi del terzo mondo si crede che venire in Europa può essere la soluzione ai loro problemi . Senza volerlo noi portiamo con noi dei rimboli di ricchezza. Come si potrebbe spiegare, d'altra parte, che qui in Italia ci siano Tunisini, Marocchini, Rumeni, Albanesi, Ecuadoriani , Peruviani etcc. sono tutti fuggiti dal loro paese a causa di una dittatura ?
Ha letto il signor Guillén l'articolo di François Soudan che ha scritto " zero corruzione, zero delinquenza, scuola gratuita obbligatoria, cure mediche gratuite per tutti. Ma una dittuatura virtuosa è pur sempre una dittatura"
Non è un aspetto enormemente positivo di non dover pagare una bustarella per passare un controllo di polizia (come mi è accaduto per esempio in Gabon )? poter camminare per strada anche di notte senza problemi, non vedere mendicanti per le strade , avere assistenza sanitaria gratuita ?
Io credo che non bisogna dimenticare che noi siamo schiavi della politica americana che decidono chi sono i buoni e chi i cattivi. I talibani , per esempio, erano buoni quando sono serviti per cacciare i russi dall'Afghanistan, l'Irak era buono quando gli Stati Uniti ne avevano bisogno contro l'Iran...e non parlo di Noriega , di Pinochet !
In breve a mio giudizio bisognerebbeesprimere un'opinine obbiettiva tenendo conto dell'isolamento che subisce l'Eritrea che è sottomessa a una situazione di accerchiamento economico.
Cesare
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nicolas Guillén : « Les gens me fuyaient »
Il est l’un des seuls journalistes à s’être dernièrement rendus en Érythrée, en octobre et novembre 2009. Nous publions ses photos. Son récit est édifiant.
Je suis allé en Érythrée en tant que touriste. À aucun moment je n’ai dit que j’étais photographe – même lorsque j’ai demandé un visa. Avant de partir, j’ai été interrogé à l’ambassade d’Érythrée à Paris. Là-bas, je n’ai rencontré quasiment aucun touriste. Les Européens que j’ai vus étaient essentiellement des diplomates.
Une fois dans la capitale, si l’on veut sortir, on doit demander un permis. Il permet d’aller dans quatre villes seulement. Quand je suis allé à Keren, à 60 km d’Asmara, nous avons franchi quatre checkpoints, et à chaque fois j’ai été contrôlé.
Pour prendre des photos, je faisais tout en catimini. Je cachais l’appareil entre ma chemise et mon tee-shirt. Une fois, un policier que j’avais pris en photo m’a confisqué la pellicule.
Je ne pense pas avoir été suivi par des agents de renseignements mais, dans la rue, tout le monde m’épiait. Les gens me fuyaient. Ils ne voulaient pas être vus en train de parler avec un étranger. Par contre, quand on arrivait à s’isoler, c’était un vrai plaisir. Certains parlaient de la situation politique, d’autres non. Mais leurs yeux brillaient rien qu’à l’idée de parler avec un étranger. Tout le monde veut quitter ce pays.
Sur place, j’avais un contact – un étudiant. Il m’a aidé. Il a fait ça, je pense, parce qu’il rêve de fuir et de venir en Europe. Parfois, nous avons marché ensemble. Ce n’était plus sur moi que se portaient les regards, mais sur lui.
J’ai senti, tout au long de mon voyage, une réelle crainte. J’ai rencontré une femme de 26 ans qui se terrait chez elle pour échapper au service militaire. J’ai vu beaucoup d’enfants travailler aussi. La situation économique est difficile. Les prix ont triplé, voire quadruplé ces dernières années. En 2006, le thé coûtait 2 nakfas (0,10 euro), aujourd’hui, c’est 4 (0,20 euro). Quatre pains coûtaient 2 nakfas, aujourd’hui, six en valent 20…
------------------------------------------------
Nicolas Guillén : “ la gente mi evitava “
E’ uno dei pochi giornalisti che si è recato recentemente in Eritrea, in ottobre e novembre 2009. Noi pubblichiamo le sue foto. Il suo articolo è edificante.
Io sono andato in Eritrea come turista. In nessun momento ho detto che ero un fotografo , anche quando ho domandato il visto. Prima di partire sono stato interrogato dall’Ambasciata dell’Eritrea a Parigi. Laggiù (in Eritrea) non ho praticamente incontrato turisti. Gli europei che ho visto erano essenzialmente dei diplomatici.
Arrivato nella capitale se si vuole uscirne bisogna domandare un permesso . Esso permette di andare in solamente in 4 città. Quando sono andato a Keren, 60 Km da Asmara, noi abbiamo passato 4 checkpoints e ogni volta sono stato controllato.
Per fare delle foto io facevo tutto di nascosto. Nascondevo la macchina fotografica tra la mia camicia e la mia tee-shirt. Una volta un poliziotto che avevo fotografato mi ha confiscato la pellicola.
Io non penso di essere stato seguito da agenti del servizio segreto ma, per strada, tutti mi spiavano. Le persone mi sfuggivano. Forse essi non volevano essere visti mentre parlavano con uno straniero. Per contro, quando capitava di essere soli , era un vero piacere. Alcuni parlavano della situazione politica altri no. Ma i loro occhi brillavano alla solo idea di parlare con uno straniero. Tutti vogliono abbandonare questo paese.
Sul posto avevo un contatto – uno studente. Egli mi ha aiutato, l’ha fatto , io penso, perché sogna di fuggire e di venire in Europa. Alcune volte abbiamo camminato insieme. Non era su di me che sentivo gli sguardi ma su di lui.
Ho sentito , lungo tutto il mio viaggio, un timore reale. Ho incontrato una donna di 26 anni che si rintanava a casa per sfuggire al servizio militare . Ho anche visto molti bambini lavorare . La situazione economica è difficile. I prezzi sono triplicati, alcune volte quadruplicati in questi ultimi anni. Nel 2006 il tè costava 2 Nakfa (0,10 Euro) oggi costa 4 (0,20 Euro) . Quattro panini costavano 2 nakfa , oggi sei nel costano 20….
sig cesare
I francesi alcune volte hanno la pessima abitudine di esagerare nello sciovinismo.
per quanto riguarda i posti di blocco, stesso itinerario, nel mio caso sono stati 3 (ma questo non significa nulla possono benissimo variare)
sono testimone però che ai posti di blocco gli addetti prelevavano dai mezzi di trasporto fermati quantitativi di legname in modo indiscriminato.
che la situazione economica sia difficile e il costo della vita sia enormemente aumentato, il nakfa svalutato di fatto è da tutti riconosciuto.
Per il resto posso essere d’accordo con lei, anche là dove fa il riferimento che “una dittatura virtuosa è pur sempre una dittatura”.
Non concordo invece per la parte relativa all’ americana
È innegabile che la posizione nel mondo dell’america in questo momento sia egemone
Questa realtà non può e non deve considerarsi un dono divino, questo predominio evidentemente è il risultato di una politica virtuosa costruita nel tempo.
prendiamone atto, potrà piacere o no ma gli americani sono bravi a difendere i loro interessi: cos’e una colpa?
Noi invece evidentemente no.
Chi ci impedisce di esserlo anche noi, se non noi stessi ?
È mia opinione che il continuare a piangersi addosso, incolpare sempre l’altro di turno e mai se stessi, sia utile solo a crearci degli alibi.
Il proprio futuro va costruito con le proprie mani, nessuno regala nulla per nulla, nemmeno i cinesi,
prossima potenza egemone.
Saluti hagos
Buongiorno Hagos,
grazie al cielo non è obbligatorio avere tutti le medesime opinioni ma
mi permetta alcune precisazioni.
I francesi : io ho rapporti d’affari con loro da oltre 30 anni e posso dire che non solo sono sciovinisti ma alcune volte anche arroganti.
I giornalisti/fotografi : qui il problema è un altro: è la tendenza da parte di giornalisti e fotografi di drammatizzare le loro esperienze perché questo li rende quasi degli eroi agli occhi dei lettori. Ci sono stati e ci sono ancora molti casi di inviati di guerra che la guerra la vedono alla TV e ogni tanto si bardano di giubbotti anti-proiettili per il solito show davanti alle TV.
Per questo fa più “scena” scrivere che doveva nascondere la macchina fotografica tra camicia e tee-shirt e che quando passeggiava con quell’eritreo sentiva gli sguardi (immagino intendesse dire sguardi di condanna) erano rivolti al suo interlocutore.
Dittatura virtuosa : la frase non è mia ma di François Soudan. La mia personale opinione è che preferisco di gran lunga una dittatura virtuosa a una democrazia corrotta. Si può non essere d’accordo con me ma questa è la mia opinione.
Dato che questo è un forum dove ognuno può esprimere le sue idee lei è libero di giudicare la politica USA in senso positivo , io so solo che l’embargo a Cuba che ha ridotto quella società alla fame non ha nessuna giustificazione se non il fatto che agli USA non va bene avere un regime che non approvano a 100 Km dalle loro coste, so solo che hanno inventato le armi di distruzione di massa in Irak per poterlo invadere (e guarda caso perchè l’Irak ha enormi giacimenti di petrolio) che la società Hulliburton (americana e legata a Dick Cheney) ha contratti praticamente in esclusiva per la ricostruzione del paese ; e perché gli USA non sono intervenuti , ad esempio , nella guerra fratricida tra Hutu e Tutsi (ma è evidente ! perché non c’era il petrolio…) .
Quindi la mia opinione è che la politica degli USA non è, secondo me, un politica virtuosa è una politica che appro***** della loro posizione dominante (per il momento) dal punto di vista militare e economico per trarre enormi vantaggi anche a detrimento di altri.
Voglio aggiungere che nei miei numerosi viaggi intorno al mondo io ho sempre visitato un paese per conoscere e non per giudicarne la situazione politica né quella economica. Quando all’arrivo a Asmara mi hanno chiesto di registrare il numero di serie del mio cellulare e quello della macchina fotografica (ricontrollati all’uscita) , quando ho visto sequestrare un binocolo , quando ho dovuto registrare esattamente la valuta che avevo con me , bene – io tutto questo io l’ho accettato senza commenti
Un’ultima precisazione anche se non richiesta: io non voto da oltre 15 anni, non sono e non sono stato mai iscritto a nessun partito politico e mi sento libero di esprimere le mie idee che qualche volta possono sembrare di destra (dittatura virtuosa) qualche volta di sinistra .
Sig cesare
Per quanto riguarda gli atteggiamenti di alcuni pessimi giornalisti/fotografi che descrive nulla da eccepire.
Sul comportamento di molti francesi pure (del resto ogni popolo ha la sua)
Dittatura, la sua è una libera opinione che non ho nessuna difficoltà ad accettare, la mia è di condanna di tutte e due.
Aggravata dal fatto, la storia insegna, che la prima ha normalmente la pessima abitudine di scadere in deliri di onnipotenza e tirannia.
America; che l’america in questo momento abbia posizione egemone è certo, che si comporti fra l’altro come lei descrive può essere vero, il punto è, a mio avviso, che questa posizione evidentemente abbiamo contribuito a consolidarla noi, anche con quello che abbiamo nel piatto tutti i giorni, come qualcuno osservava, noi e non altri comperiamo coca cola, condizionatori, mc donald, film, tecnologia, american life, etc etc
in sostanza, li condanniamo e poi ci rivolgiamo a loro per qualsiasi cosa ci interessa.
Quando intervengono brutalmente li condanniamo, quando non intervengono li condanniamo allo stesso modo
Anche in questi casi siamo noi a ingigantire la loro posizione dominante.
Questo è il senso della mia opinione che non è da intendersi in senso positivo nei confronti dell’amministrazione americana, bensì il rifiuto della nostra ipocrisia, il crearci vittimismi a buon mercato e alibi interessati alla difesa di gestioni di politica interna sbagliate.
Naturalmente questo vale per tutti.
Esprimere commenti e opinioni anche dure in merito a situazioni politiche o economiche del proprio o di altri paesi non lo trovo scandaloso né condannabile, ogni uomo libero ritengo sia autorizzato a poterlo fare, guai a noi non fosse così, specialmente quelli rivolti a quei paesi dove per poterlo fare si paga con il carcere o con la vita.
Che i regimi doganali di ogni paese per le merci e i beni personali possono essere diversi e sono da accettare senza commenti è pacifico.
Inoltre per es. in arabia va consegnato tra l’altro fotocopia del c/c bancario. In libia traduzioni in arabo dei documenti. Chi viaggia, normalmente, sa che dichiarazioni di valuta in entrata/uscita sono richiesti da quasi tutti, così come, anche dove non richiesta è opportuna, la registrazione del numero di serie degli apparecchi elettronici.
È’ bene avere la fattura dei beni eventualmente acquistati nel paese visitato.
Sig cesare per quanto mi riguarda la sua ultima precisazione, lei è libero di comportarsi come meglio crede.
Riconoscerà che per fortuna in questo paese ce lo possiamo permettere, in altri non è altrettanto facile.
il mio pensiero e i miei interventi vanno continuamente in difesa di quanti sono perseguitati per le loro opinioni, di quanti per potere usufruire di altrettanta libertà sono in carcere o pagano con la vita.
Saluti hagos, petros solomon
Mesfin quando si parla di America come anche di Etiopia in senso generale e negativo, è sottinteso che ci si riferisce alle rispettive amministrazioni e non certo alla gente di quei paesi che di fatto è vittima più o meno consapevole di uno stato di cose per loro modificabili solo in modo molto marginale.
L’apprezzare quindi il modello americano, la sua gente, i suoi prodotti o i suoi modi di vivere non significa che se ne deve apprezzare anche la politica estera che, come tutti hanno potuto constatare, si è dimostrata disastrosa per milioni di persone e difficilmente ricomponibile in tempi brevi.
Allo stesso modo dell’Etiopia, che dell’Eritrea è il partner commerciale naturale per mille ragioni di carattere storico e per affinità elettive, si critica la sudditanza della sua amministrazione all’alleato americano e la folle politica estera da questo ispirata e finanziata, e non certo la incolpevole popolazione nel suo insieme.
Mesfin è molto nobile da parte sua battersi per quanti “sono perseguitati per le loro opinioni, di quanti per potere usufruire di altrettanta libertà sono in carcere o pagano con la vita”, ma ostinarsi a firmare con nomi di persone che sono state incarcerate non per aver espresso le loro opinioni ma per aver tradito il proprio paese con le loro azioni, dimostra una certa malafede.
Mesfin se vuole continuare a firmarsi con i nomi di tali personaggi per rendere omaggio a chi sente vicino a lei come ispirazione spirituale lo faccia pure liberamente, ma non su questo forum.
Stefano Pettini
Buongiorno Hagos Petros Solomon ,
Immagino che quando scrive “ la condanna di tutti e due “ si riferisca alla dittatura e alla democrazia corrotta e non alla mia opinione ma anche se così fosse lo accetto.
In ogni caso mi pare utile copiarle il significato della parola dittatore come appare sul dizionario Sabatini/Coletti : Dittatore : uomo politico che concentra nella propria persona tutti i poteri che negli ordinamenti democratici sono distribuiti tra più istituzioni “.
Detto questo è vero che capita - anche abbastanza di frequente - che il dittatore abbia deliri di onnipotenza ma secondo me non inficia il principio che è meglio un dittatore duro, severo ma giusto che una democrazia spesso legata a pastoie burocratiche , a giochi di potere , corruzioni varie che la rendono inefficace.
Concordo con quanto scrive riguardo all’America che chiamiamo quando ci è utile e condanniamo in altri casi ma lei si riferisce al loro intervento durante la seconda guerra mondiale : da allora non mi pare che gli USA siano stati chiamati ma piuttosto che sono intervenuti quando a loro faceva e fa comodo. Lei crede davvero che il loro intervento in Afghanistan sia per liberare il paese ? e non per avere strada libera per i “famosi” oleodotti e gasdotti che per portare gas e petrolio dal Kazakistan – Uzbekistan – Turkmenistan attraversare l’Afghanistan e il Pakistan e arrivare al porto di Karachi. La rimando al mio primo scritto quando le segnalavo che gli USA hanno aiutato i Talebani per cacciare i Russi dall’Afghanistan. Mi sembra anche opportuno dirle che io sono stato un mese in Pakistan nel 1996 e ho a lungo seguito con personaggi di quel paese l’evoluzione dell’arrivo dei Talebani.
Non voglio che questo scambio sia solo orientato alla analisi della politica USA ma non posso condividere la sua citazione riguardo alla Coca-Cola, McDonald’s , tecnologia (Bill Gates & Company) . Questo non c’entra assolutamente nulla e - anzi - mi sembra fuori luogo : sembra quasi che visto che io bevo Coca-Cola e uso Windows sul mio PC approvo automaticamente la politica estera USA al che si può dedurre che visto che uso un cellulare Nokia approvo la politica finlandese , e dato che uso scarpe Camper e mangio la Paella approvo la politica spagnola. No, le cose non stanno proprio così. Gli USA hanno una politica estera che privilegia in assoluto i loro interessi , il che non è condannabile in sé se non fosse che pur di privilegiare i loro interessi “passano anche sul cadavere della loro madre” .
Chiuso il discorso USA passo alla sua frase sul diritto di esprimere commenti e giudizi sui paesi stranieri e sul proprio : ma certo che sono d’accordo come potrei smentirmi visto che parlo della politica USA ? Io intendevo solo dire che quando visito un paese io rispetto al 100% le sue scelte, la sua politica e ogni eventuale dettaglio “fastidioso” , questo mi sembra dovuto perché quello è un paese che mi ospita.
Infine voglio precisarle che non conosco i dettagli della recente storia Eritrea e quindi non capisco perché una volta lei si firma Hagos - mesfin e ora petros solomon: credo che abbia un significato ma non mi sembra opportuno che lei si firmi in modo diverso ogni volta.
Saluti
Cesare
Sig cesare
Se non è chiaro mi riferisco alla scelta tra “una dittatura virtuosa e una democrazia corrotta” che ripeto per me sono da condannare alla stessa maniera.
Di democrazie ingiuste e meritorie di critiche è pieno il mondo, niente è perfetto.
Di dittatori giusti e severi però mi perdoni non ne ho traccia alcuna.
Anzi molto spesso sono dei criminali senza scupoli.
America non mi riferisco alla II war troppo scontato anche se non da dimenticare, se si ricorda in serbia non mi sembra che l’america smaniasse per intervenire in somalia, libano, nella guerra fratricida tra Hutu e Tutsi, georgia, pure etc etc.
Lei dice per forza non c’è l’energia, è vero per primo ho espresso il concetto che loro sono bravi a tutelare i loro interessi, non sono certo che sia una colpa.
Che per questo siano disposti “a passano anche sul cadavere della loro madre” è una sua opinione.
Certo è che molti dittatori lo fanno, molto spesso anche di peggio e per molto meno
Parlo di visione ipocrita quando tutti sappiamo che non solo l’america usufruisce del petrolio ma tutti noi anime candite concorriamo al suo utilizzo e non ci scandalizziamo di farlo allegramente tenendoci le mani libere e pulite.
Per finire sull’america, lei afferma “Io credo che non bisogna dimenticare che noi siamo schiavi della politica americana che decidono chi sono i buoni e chi i cattivi” intanto questo termine assoluto non lo condivido, poi se anche sottoposti allo strapotere americano lo subiamo non per imposizione, ma bensì per scelta.
In sostanza condanniamo la sua egemonia poi siamo i primi che comperando per tutta una serie di ragioni, i prodotti americani, inseguendo lo stile di vita americano, etc implicitamente concorriamo alla sua economia e di conseguenza alla sua egemonia salvo poi ipocritamente condannarli quando ne siamo soccombenti.
Il raffronto alla spagna e la svezia non è pertinente, non sono loro in discussione.
Chiuso il capitolo
Sono intervenuto al suo post iniziale perché mi ha colpito il fatto che abbia “dovuto/voluto reagire” a un articolo tutto sommato non molto severo del giornalista francese addirittura auspicando che ” Governo Eritreo e l'ambasciatore eritreo in Italia inizino una attività di lobbying di in difesa dell’eritrea”
Mentre invece non abbia ritenuto necessario reagire in alcun modo a tutti gli altri articoli e condanne delle organizzazioni internazionali che lamentano l’assoluto disprezzo dei diritti umani che le autorità eritree utilizzano verso il nostro popolo.
lei afferma “quando visito un paese io rispetto al 100% le sue scelte, la sua politica e ogni eventuale dettaglio “fastidioso”. Spero che non si riferisca all’accettare anche questo stato di cose.
auspico che la sua sensibilità la conduca a verificare direttamente la situazione reale del mio paese al fine di poterne avere piena visione e consapevolezza.
Perché mesfin hagos, petros solomon, Haile Weldetinsae, Aster Fesehazion
come ho già detto ad altri nel post del 16 maggio 10
“posso tentare di spiegarlo: il come firmarsi non ritengo sia molto importante, penso contino di più i contenuti, il collegamento a chi scrive poi lo si può dedurre dagli scritti
Perché menfis hagos? È solo un modesto contributo alla memoria di chi tra altri si è esposto con voce diversa e con pari diritti per la tutela del suo popolo.
Per lo stesso motivo Il mio prossimo post si firmerà petros solomon, scomparso senza più notizie in qualche buco sperduto del deserto eritreo al pari di sua moglie e di altri suoi compagni combattenti, stessa sorte per Dawit Isaak: il reporter classe ’64 che è stato arrestato a Asmara il 23 settembre 2001 in seguito alla sua battaglia in difesa della libertà di parola in Eritrea e da allora in prigione in isolamento anche per lui nessuna notizia, disperso da 9 anni in qualche buco del deserto.
Altri hanno detto “Io voglio riccordare Mesfn Hagos , Petros Solomon,Haile Weldetinsae, Aster Fesehazion ,e tutti quanti hanno avuto il coraggio di alzarsi e dire la loro a difesa del popolo e della nazione Eritrea”
http://lafinestrasulfronte.wordpress.com/2009/12/10/in-eritrea-la-liberta-costa-piu-di-3000-giorni-di-carcere/
p.s.“ non conosco i dettagli della recente storia Eritrea” provi a rileggere i post precedenti su questo forum o altri
Avrà modo di farsene una ragione più approfondita
Saluti
Hagos petros solomon
Signor mesfin hagos, petros solomon, Haile Weldetinsae, Aster Fesehazion
Mi spiace che lei assuma un atteggiamento così aggressivo nei miei confronti , lei vuole attivare una polemica che mi sembra fuori luogo.
Quindi mi sembra opportuno, per terminare questo scambio , farle alcune precisazioni:
1) io ho sentito il dovere di intervenire a seguito di un articolo che lei giudica “tutto sommato non troppo severo” e che io giudico falso . Ripeto falso relativamente alla mia conoscenza dell’Eritrea che, come chiaramente scritto nella mia mail a Jeune Afrique, si riferisce a due viaggi nel 2008 e 2009 , non altro. Non ho preteso né ho fatto alcun riferimento , alla storia passata e recente dell’Eritrea, ho solo voluto smentire il signor Nicolas Guillén che parlava di difficoltà a parlare con la gente , a fare fotografie etc. etc. Non vedo perché avrei dovuto reagire alle condanne delle organizzazioni internazionali : voglio però dirle che ho reagito (come sa il moderatore di questo forum) al giornalista del Corriere della Sera Alberizzi, e alla rivista Nigrizia
2) mi scusi ma trovo ridicola il suo arrampicarsi sugli specchi, lei ha chiaramente scritto che il fatto di usare prodotti americani spiega la nostra sudditanza economica, politica e ci impone quindi di accettare le loro scelte. Io le ho fatto l’esempio di Nokia, Camper, Paella e lei non può smentirmi .Quindi il confronto con Finlandia e Spagna è assolutamente pertinente.
3) Lei scrive “di dittatori giusti e severi non ne ho alcuna traccia” , mi spiace per lei : se rilegge il significato della parola dittatore vedrà quella definizione lei potrà attribuirla a Senghor
(Senegal) a Nyerere (Tanzania) al Sultano dell’Oman e probabilmente a molti altri .
4) Gli USA “passano anche sul cadavere della loro madre” . Mi spiace per lei ma questa frase non è mia ma di Noam Chomsky , scienziato, linguista e teorico della comunicazione statunitense. L’ha detta a un meeting alla Bocconi di Milano alcuni anni fa. Ha scritto moltissimi libri . Dato che Noam Chomsky è americano credo che lei non avrà nulla da ridire ma forse potrà esserle utile leggere un breve estratto di sue citazioni che le copio qui sotto: attiro la sua attenzione in particolare sulla penultima citazione , quella che parla di Norimberga !
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• I sistemi democratici procedono diversamente, perché devono controllare non solo ciò che il popolo fa, ma anche quello che pensa. Lo Stato non è in grado di garantire l'obbedienza con la forza e il pensiero può portare all'azione, perciò la minaccia all'ordine deve essere sradicata alla fonte. È quindi necessario creare una cornice che delimiti un pensiero accettabile, racchiuso entro i princìpi della religione di Stato. (da La Fabbrica del consenso, in Libertà e linguaggio, traduzione di Cesare Salmaggi, Tropea, Milano, 1998)
• Certamente tutti dicono di essere a favore della pace. Hitler diceva che era per la pace. Tutti sono per la pace. La domanda è: quale tipo di pace? (dal discorso a UC Berkeley sulla politica degli Usa nel vicino Oriente, 14 maggio 1984)
• In questo mio giro in Europa mi ha colpito constatare quanto i media e gli intellettuali europei siano subordinati rispetto agli Usa. Se Bush, per puro cinismo politico, decide che il caso Schiavo è il problema più importante, tutti i media europei sono inondati del caso Schiavo. Ma questo è solo un modo per far dimenticare alla gente quali sono i veri problemi. Basta dare un'occhiata ai giornali di oggi: "La Repubblica" per esempio dedica cinque pagine alla vicenda. Solo a pagina 18, in un piccolo box in basso, si parla del rapporto Onu che ha documentato come il numero dei bambini malnutriti in Iraq sia raddoppiato con la guerra. È questa la cultura della vita invocata da Bush? [...] Ancora oggi, dato che gli Usa si rifiutano di pagare i risarcimenti ordinati dall'Onu, il 60% dei bambini nicaraguensi sotto i due anni è malnutrito. [...] Se avessimo veramente a cuore la vita nessuno si preoccuperebbe di una povera donna alla quale è stato negato il diritto di morire in pace. Ci preoccuperemmo di questi bambini, non di Terri Schiavo. (dal discorso all'incontro con gli studenti nel giorno del conferimento della laurea honoris causa in psicologia, Bologna, 1º aprile 2005; citato in Alberto Piccinini, I veri problemi, il manifesto, 6 febbraio 2009, p. 12)
• Se le leggi Norimberga fossero attuate ancora oggi, ogni presidente americano del dopoguerra sarebbe stato impiccato. (da un intervento al Saint Michael's College, nel Vermont, attorno al 1990)
• Una multinazionale è più vicina al totalitarismo di qualunque altra istitu¬zione umana. (da una videointervista a Riccardo Roglione, 17 aprile 2001, riportata in Marcello Danovaro, Cristiano Ghirlanda, Globalizzazione e nuovi conflitti, 34 visioni di un mondo possibile, DeriveApprodi)
Per ultimo la prego , non mi faccia così stupido ! quando parlavo di dettagli fastidiosi era evidente che mi riferivo ai controlli all’arrivo e alla partenza non certo a altro ma lei nel suo desiderio di fare una sterile polemica con me ha voluto attribuirne un altro significato.
Con questo credo di essere stato sufficientemente chiaro e la prego di credermi so bene che se ci sono tante voci contro il Presidente e il suo potere ci deve essere senz’altro un motivo ma io non sono nelle condizioni né ho conoscenza dettagliata dei fatti. So solo che un popolo di 4 milioni di abitanti ne ha sconfitto uno di oltre 60 milioni e se questo avviene è grazie a meravigliosi sacrifici umani che meritano rispetto .
Cesare
Mesfin il suo contributo in questo forum si conclude qui.
Stefano Pettini
Signor Mesfin Hagos,
non so se lei potrà leggere queste parole visto il post di Stefano Pettini ma spero che le sia possibile.
Ha ragione, il nostro è stato uno scambio di idee e ciascuno di noi ha argomentato in modo diverso i vari argomenti e , come sempre capita, ognuno rimane sulle sue posizioni.
Mi spiace però che lei non abbia considerato la “matrice” del mio primo post , quello di commento a Jeune Afrique.
Quindi mi permetta di fare un breve giro d’orizzonte.
Io sono stato due volte in Eritrea molto recentemente e la mia conoscenza di quel Paese si limita a questo. Ho contestato al fotografo Nicolas Guillén di avere scritto cose false perché questa è la mia verità.
Non sono eritreo, non ho origini eritree, non ho parenti o amici che vivono laggiù , non ho legami con quel paese se non il bellissimo ricordo dei miei due viaggi.
Non conosco la storia recente dell’Eritrea, dei suoi eroi, dei suoi martiri.
Lei confonde dittatore con dittatura. Un dittatore può essere illuminato , giusto e lavorare per il bene del suo paese.
Lei non considera che 30 anni di guerra cui ha fatto seguito la giusta indipendenza lasciano un segno profondo , secondo me (ripeto : secondo me) è giusto che il potere sia in mano a una sola persona per evitare che ci sia un’altra guerra, questa volta quella per spartirsi il potere , di ricavare vantaggi dai meriti acquisiti durante la guerra stessa con il risultato di lotte intestine all’interno del nuovo governo. Il vero problema è : quanto durerà tutto questo ? Riuscirà l’Eritrea a non soccombere alle sanzioni e all’isolamento economico imposto dagli USA ?
Forse lei preferisce le finte democrazie ? In Gabon ci sono i partiti politici : bene nel 1988 quando sono andato in Gabon al potere c’era Omar Bongo , oggi al potere c’è Bongo figlio . Il Senegal è una democrazia , ci sono partiti politici : bene il successore del presidente Wade sarà il figlio Karim Wade.
Quello che alla fine posso dire è che io ho visto un paese senza delinquenza, senza mendicanti, senza persone sottonutrite , pulito, sicuro, con cure mediche gratuite per tutti , con istruzione gratuita per tutti : per tutto questo non può essere giudicato in modo negativo.
Vorrei io poter girare di notte in qualche quartiere di Milano come invece ho fatto senza problemi a Amsara, Massawa e Keren.
Saluti
Cesare
Egr. Sig. Cesare,
sono nato in Eritrea, ho dovuto abbandonarla l'anno prima della liberazione. Ci sono tornato l'anno dopo la liberazione.
Un pò di fatti vissuti personalmente:
<= 1974. L'Eritrea annessa all'Etiopia era un paese in cui l'economia marciava (fabbriche tipo il cotonificio Barattolo o la birreria Melotti) e dava parecchi posti di lavoro. E' vero che una fetta del paese non accettava il fatto di essere una provincia dell'Etiopia; fetta che è diventata molto più grossa in occasione di una grave carestia mal gestita dal governo di Addis Abeba.
>=1974 - <=1991. Colpo di stato in Etiopia. Potere a Minghistu il quale fece dell'Eritrea terra di guerre con massacri della popolazione.
Dittatura allo stato puro. Per muoversi nel paese occorreva avere permessi da presentare ai posti di blocco con perguisizioni minuziose di bagagli, auto ecc. ecc.
A vedere le cose dal punto di vista del dittatore era normale perchè occorreva tenere a bada i partigiani eritrei e loro simpatizzanti.
1992 anno dopo la liberazione. Sono tornato in Eritrea: tolti i posti di blocco, libertà assoluta di movimento, libera importazione ed esportazione di valuta (entro dei limiti), gente contenta ovunque, negozi pieni. Insomma l'euforia del termine di periodo bui.
Sitazione oggi: posti di blocco, permessi per muoversi nel paese, registrazione di valuta in ingresso per verificare che i cambi fatti siano ufficiali (perchè esiste un mercato nero).
C'è sicuramente un problema bellico con l'etiopia sui confini ma perchè usare tutti questi metodi che ben fanno ricordare i temi di Minghistu ?
La risposta più ovvia passerebbe dal fatto che in Eritrea esistono delle opposizioni e che è necessario vincolare al massimo i movimenti delle persone in modo da controllare meglio.
Non metto in discussione la politica adottata da Isaias (attuale presidente dell'Eritrea) ma, il fatto incontrovertibile e indiscutibile è che il popolo eritreo ancora una volta deve subire un periodo buio della propria esistenza.
Per quanto riaguarda il Sig. Mesfin, può sicuramente leggere il forum e quindi, gli voglio esprimere tutta la mia solidarietà intellettuale.
Vede sig. Cesare, a volte l'impeto - che può apparire come critiche e polemiche strumentali - non sono altro che l'esposizione di un nervosismo interiore di chi ha vissuto in un bellissimo paese, che ci vorrebbe tornare trovandolo libero.
E' stato censurato e questo mi rattrista.
Al limite, se proprio uno pensa che siano polemiche o armomentazioni a senzo unico, basta fare come faccio io con il moderatore di questo forum: ignorarlo (Hops... Verrò anch'io censurato???)
Ma non ha importanza, io continuerò lo stesso, con altro nome, in altro forum, l'importante e continuare a parlarne bene o male.
Isaias dice: tempo al tempo. Ok, potrebbe andare bene per quelli che hanno 10 anni ma le generazioni successive devono mangiare bucce di fichi d'india fino alla morte ? Quanto deve durare questa attesa ?
Infine, mi permetta: "sono 15 anni che non voto".
Chi ha il pane non ha i denti per mangiarlo e viceversa è proprio vero !!!
Siamo in un paese democratico dove le cose si possono cambiare (vedi fenomeno Grillo). Evidentemente Lei è nato dopo la guerra e non si rende conto di cosa vuol dire esprimere un libero voto anche ad una minoranza.
Un caro saluto
Signor Bobo,
ho letto con interesse le sue argomentazioni che capisco e accetto senza problemi quanto lei mi espone.
Vede signor Bobo, io non sono altro che un viaggiatore che ha visitato due volte il suo Paese e che ne è rimasto affascinato.
Non ho valutazioni che posso esprimere riguardo all’Eritrea che lei descrive come un paese con libertà assoluta, negozi pieni , gente contenta etc… L’Eritrea che ho visto non è proprio così ma non ho avuto la sensazione di uno stato di polizia.
Capisco bene però che il confronto con quell’Eritrea del passato e quella odierna giustifica il suo giudizio.
Ho avuto occasione di parlare a lungo quando ero a Massawa con un signore eritreo che mi ha parlato di suoi rapporti abbastanza stretti con il governo eritreo. In quell’occasione gli ho espresso i miei dubbi sull’utilità di certe limitazioni che certamente non favoriscono i viaggiatori (e anche i turisti).
Ad esempio : perché non poter parlare con casa attraverso il proprio cellulare ? Perché a differenza del 2008 a novembre 2009 non erano più accettate le carte pre-pagate nelle cabine telefoniche a Asmara ma si poteva telefonare all’estero solo dalla sede di Eritel ? (a Massawa ho potuto parlare con casa perché la sede Eritel era chiusa per lavori) .
Perché non favorire il turismo (spero turismo intelligente) rendendo più gradevole il soggiorno a Gurgusum ?
Perché è necessario precisare con anticipo dove si vuole andare , quali città visitare ?
Perché un viaggiatore non può decidere , una volta arrivato, di cambiare il suo programma di viaggio ?
Trovo però necessario ancora una volta precisare che quando visito un paese io sono ospite di quel paese : non mi sento autorizzato e anzi mi sembra inopportuno , esprimere giudizi .
Resta il fatto che spero di avere presto l’opportunità di tornare per la terza volta in Eritrea.
Riguarda al voto : chi ha i denti non ha il pane …. È vero ma è anche vero che non me ne faccio vanto è solo che non riesco a trovare nella nostra (italiana) classe politica nessun comportamento che mi spinga a dedicare 15 minuti per andare a votare .
Per ultimo me sembra necessario ancora una volta ricordare che sono entrato in questo forum solo in seguito alla mia reazione a un articolo apparso su Jeune Afrique , articolo che io ho giudicato e giudico assolutamente falso e denigratorio .
Cari saluti
Cesare
PS Lei parla di Barattolo: nel 2008 sono andato nella fabbrica Zambaiti (ex barattolo) . Giancarlo Zambaiti a quanto mi hanno detto ha preferito investire in Eritrea piuttosto che in Cina o in Romania. So che gli affari non vanno tanto bene ma trovo meritevole la sua decisione.
Bobo lei sa perfettamente che come amministratore ho accesso agli IP dei partecipanti al forum e a una serie di altri dati che, con una certa approssimazione, informano circa le provenienze dei relativi messaggi, tuttavia per molto tempo ho tollerato che alcuni si presentassero con diversi pseudonimi credendo di prendermi in giro pur di privilegiare la discussione piuttosto che dare spazio a sterili polemiche.
Ora si è arrivati al limite dell’insulto e questo non intendo tollerarlo.
Tuttavia lei provocatoriamente afferma che alcuni messaggi sono censurati o rimossi pur sapendo benissimo che sono stati semplicemente spostati in una sorta di cestino dove chiunque può andarseli a leggere per farsene una opinione personale.
Oltre a questo Bobo lei dell’Eritrea persiste nel raccontare una verità parziale quando non del tutto falsa, e questo è gravemente scorretto nei confronti di chi la legge in buonafede.
Lei afferma: “Sitazione oggi: posti di blocco, permessi per muoversi nel paese, registrazione di valuta in ingresso per verificare che i cambi fatti siano ufficiali (perchè esiste un mercato nero).”, ma non spiega che posti di blocco e permessi di movimento riguardano i soli stranieri e non certamente la popolazione eritrea che è libera di muoversi senza alcun limite, e presenta la questione della valuta come una aberrazione mentre si tratta di una semplice prassi amministrativa dello stesso tipo di quella che era in vigore in tutta Europa prima del mercato unico e dell’Euro.
Oltre a questo vuol far credere che i presunti e inesistenti limiti alla mobilità della gente eritrea sia da ricollegarsi a una altrettanto inesistente opposizione politica interna al paese.
Oltre a questo non le pare di aver dimenticato qualcosa nella sua ricostruzione storica, come ad esempio l’invasione etiopica del 1998 e il tentativo di colpo di stato nel 2001?
Bobo continui pure a ignorarmi, scelta che la qualifica perfettamente per quello che è, ma non continui a prendere in giro chi la legge e soprattutto non continui a paventare presunte censure a suo carico che certamente non arriveranno fintanto rispetterà le regole del forum.
Stefano Pettini
Egr. Sig. Cesare,
inizio con un attestato di stima nei suoi confronti.
Nel suo scritto appare innegabile stile ed intelligenza.
Le domande che pone sono quelle che si pongono tutti con risposte diverse ancorchè valide.
Vede, l'Eritrea ha delle potenzialità immense che potrebbero far diventare il paese una sorta di "giardino dell'eden".
Solo un esempio delle contraddizioni esistenti.
Le isole Dahlak sono considerate parco naturale e per questo per andarci ci vuole il permesso, occorre pagare una tassa giornaliera ma....
la verità è un altra: alcune isole sono inaccessibili perchè piene di carcasse di squali.
Era infatti stato fatto un accordo commerciale con il Giappone (parlo di 15 anni fà ora sinceramente non sò se è ancora così) che autorizza la caccia degli squali per le loro pinne.
Alla faccia del parco naturalistico !!!
Di quanto sopra ho le foto fatte da me e il mio gruppo (quando ancora non c'erano i limiti di oggi) che documentano questo massacro.
Tutto il mondo è paese....
Ormai - anche se qualcuno in questo forum nega l'evidenza - tutti i poteri di qualunque nazione - Eritrea compresa - cerca solo il potere politico e conseguentemente quello economico per sè e i suoi stretti seguaci.
La cosa che trovo trisitissima è che a farne le spese sono sempre gli stessi: il popolo.
Un caro saluto
Gentile signor Bobo,
la ringrazio per le gentili parole.
Per quanto riguarda le contraddizioni dimenticavo di dirle che in quel colloquio con quell’importante personaggio eritreo gli avevo anche segnalato la mia sorpresa per il sequestro di un binocolo (non a me ma a un altro viaggiatore) . Ora che con i satelliti si fotografano le targhe delle auto mi sembrava una decisione sciocca.
E’ indubbiamente vero che esistono contraddizioni nella gestione della presenza degli stranieri in Eritrea ma “straniero” è una parola che ha anche un latente significa negativo non crede ?
Lo vediamo noi in Italia dove gli “stranieri” sono spesso guardati con diffidenza per non parlare poi degli stranieri con colore della pelle diverso dal bianco ….
Io cerco di capire cosa vuol dire avere alle frontiere un vicino aggressivo e potente (parlo dell’Etiopia) e quindi non mi meraviglia in senso negativo nessuna iniziativa che limita i movimenti degli “stranieri” anzi trovo questi provvedimenti una giusta cautela.
Per quanto concerne i permessi e una tassa per scendere alle Dhalak beh ! si consoli io sono stato nell’arcipelago Fernando de Noronha in Brasile (parco naturale) di fronte a Recife.
Per scendere bisogna avere un permesso, pagare una tassa in Dollari e inoltre più ci si ferma più si paga !
Insomma , io cerco di capire le decisioni e le caratteristiche dei paesi che visito , anche se lo faccio con qualche difficoltà e le faccio un esempio: quando sono stato a Cuba mi hanno chiesto se volevo il timbro d’ingresso invece che sul passaporto su un foglio separato altrimenti non avrei poi potuto andare negli Stati Uniti: come può immaginare ho voluto il timbro sul passaporto e non sono più andato negli USA.
Come lei sa lo stesso problema si ha se lei ha un visto per Israele e vuole andare in certi paesi arabi.
Mi sembra infine chiaro che io non ho motivi personali per difendere questo o quel governo di un paese ma nel momento in cui decido di visitarlo ne accetto le regole .
Un amichevole saluto
Cesare
Egr. Sig. Cesare,
la contraddizione per le isole Dahlak non l'avevo esposta per il pagamento di una tassa (anche in Egitto - culla del turismo odierno - per andare a Ras Mohamed - parco naturale - occorre pagare); ci mancherebbe altro !!! Ma quanto invece accade dietro una facciata di "protezione dell'ambiente" con massacro della fauna.
Straniero: non sò quanti anni ha quindi non sò se ha avuto modo di girare a Roma o Milano negli anni '70. Di "neri" in giro se ne vedevano raramente. Ora invece parliamo dell'esclusione di Balotelli in nazionale !!!
Questo fatto - positivo - significa che la globalizzazione - anche con i suoi grossi problemi - qualcosa stà producendo.
In Italia ci sono numerosissime imprese che hanno operai extracomunitari e questo, per l'economia globale è u bene. Ora saranno forse sottopagati ma i loro figli faranno inequivocabilmente parte della società. Magari saranno anche primari di qualche ospedale....
La cosa che con i miei post denuncio è il fatto che queste opportunità di crescita globale, in alcuni paesi - tipo l'Eritrea - vengono di fatto negate.
Mi chiedo: ma perchè mai un uomo deve scappare o comunque fare delle fatiche immense per emigrare in altri paesi quando il proprio ha tutte le carte in regola per poter soddisfare questo elementare principio ?
Se ha visitato l'Eritrea a fondo non può negare di aver visto un economia con un inflazione elevatissima, il costo della vita sproporzionato ai salari, la libera impresa (non il bar o l'alimentari ma fabbriche, servizi e quant'altro) praticamente inesistenti.
Si fà tanta pubblicità su zone "free-tax" come un'area vicino a Massawa ma, mi dicono - notizia di 2 settimane fà - ci sono 3 capannoni abbandonati.
L'idea della "free-tax" era nata per incentivare l'investimento straniero.
Su: http://www.viaggiaresicuri.it/index.php?eritrea
si legge:
"""
Se si viaggia per affari è necessaria una lettera della propria impresa che dichiara lo scopo e la durata del viaggio. A tale proposito si fa presente che a partire dal 2004 è stata introdotta una legislazione restrittiva in materia di permessi di lavoro per i cittadini stranieri, secondo la quale chi ha intenzione di svolgere un’attività lavorativa in Eritrea deve assicurarsi della possibilità di ottenere un permesso di lavoro prima di entrare nel Paese.
Poiché la normativa sui visti è soggetta frequenti modifiche si consiglia vivamente, prima della partenza, di prendere informazioni presso l’Ambasciata di Eritrea a Roma (vedi voce indirizzi in Italia).
"""
Se le avesse 1 milione di euro da investire, leggendo quanto sopra, sarebbe attratto ad investire in Eritrea ?
Sempre sullo stesso sito si legge anche:
"""
Una precisa disposizione del Ministero degli Esteri dello Stato di Eritrea richiede che tutti gli stranieri siano muniti di apposito permesso per circolare nel Paese al di fuori della città di Asmara; occorre pertanto richiedere ed ottenere un permesso scritto, da presentarsi dietro eventuale richiesta delle Autorità preposte e dei posti di blocco lungo la strada. Il permesso si ottiene presso il Ministero del Turismo alcuni giorni prima della data prevista per il viaggio ed è valido solo per le strade, località e date specificate sullo stesso permesso.
Sono stati registrati alcuni casi in cui, anche in possesso dei necessari permessi, alcuni connazionali siano stati sottoposti ai posti di blocco ad ulteriori controlli da parte del personale militare. Si fa presente che anche l’assistenza da parte dell’Ambasciata ai connazionali fuori della capitale è limitata e subordinata all’ottenimento di un permesso scritto di viaggio rilasciato da parte delle Autorità eritree a favore del personale in servizio, procedura che può richiedere del tempo.
"""
Mi chiedo a questo proposito che senso hanno le limitazioni agli stranieri. Lei dice per salvaguardarli.
Come sappiamo tutti i problemi sono nel sud del paese.
Che senso ha il permesso e i relativi ceck-point sulla strada Asmara-Massawa ?
Lei che è stato da poco in Eritrea, è vero che permessi e posti di blocco siano solo per gli stanieri ?
Mah.... qualche dubbio sinceramente ce l'ho....
Un caro saluto
Gentile Signor Bobo,
ho letto con attenzione quanto lei mi ha scritto ma mi pare che lei sia andato fuori dal seminato.
Non capisco perché lei solleva il problema degli extra-comunitari in Italia né capisco il motivo del suo riferimento agli investimenti esteri in Eritrea.
Nel mio post precedente ho parlato di “stranieri” riferito al solo fatto che un paese che ha ottenuto l’indipendenza dopo 30 anni di lotta contro un vicino potente e ancora aggressivo giustificava secondo me una certa cautela nel movimento degli stranieri sul territorio.
Nei miei due viaggi ho fatto 4 volte (andata e ritorno) il percorso Asmara – Massawa ma non ho subito alcun controllo e se anche fosse successo ? se un viaggiatore ha i permessi in regola non vedo qualche grave disturbo ci sia nell’essere fermato a un controllo di polizia . Quando sugli altri percorsi ho subito dei controlli dei documenti questi sono avvenuti in modo rapido e con una formale cortesia e in un paio di casi mi sono fermato io a parlare con il poliziotto (poche parole perché non parlavano bene l’inglese e io non conosco la lingua locale) .
Per quanto riguarda i suoi dubbi sui controlli ai posti di blocco anche per gli eritrei io non posso che parlare della mia esperienza.
In un caso abbiamo fatto salire in auto due maestri che dovevano raggiungere una scuola (tra Keren e Fill Fill) , in un altro un signore che doveva raggiungere l’ospedale di Asmara per una ferita alla gamba (da Nefasit a Asmara) , in un altro ancora un ex-combattente mutilato (tra Adi Kaith e Dekhamere) e per ultimo due soldati che da Foro dovevano andare a Ghelalo.
In tutti questi casi quando ci sono stati dei controlli nessuno ha obiettato sulla presenza di eritrei sulla mia auto insieme a uno straniero.
Insomma per farla breve insisto ancora una volta sul mio atteggiamento quando sono in un paese straniero : ne accetto le regole come voglio che gli stranieri accettino le nostre regole quando sono in Italia.
L’inflazione in Eritrea : non ho visto differenze sostanziali tra il 2008 e il 2009 ma il periodo è troppo limitato per giudicare : d’altra parte quando si paga (come ho fatto io) 50 Nakfa = 2 Euro per il supplemento da camera singola a camera doppia è difficile rendersi conto del costo della vita per i locali.
Il suo riferimento alla free-tax zone mi trova impreparato non ho quindi commenti da fare.
Mi permetta tuttavia di farle notare che 3 capannoni abbandonati sono nulla in confronto con le nostre strade e ponti interrotti a metà , con gli ospedali lasciati vuoti con apparecchiature mediche di milioni che arrugginiscono.
Lei fa spesso riferimento alla mia età : anche se non capisco quale importanza può avere l’età in questo scambio le basti sapere che nel 1960 io ero alle Olimpiadi di Roma .
La ringrazio in ogni caso per questo scambio di idee che, come spesso avviene, è stimolante ma lascia ognuno sulle sue posizioni.
Cari saluti
Cesare
Egr. Sig. Cesare,
precisando che il mio post precedente NON voleva essere fazioso o polemico, per quanto riguarda il "problema" extra-comunitari (per mè è il contrario di un problema), l'intervento era mirato ad analizzare la situazione mondiale di oggi rispetto alla globalizzazione legata alla situzione eritrea in cui - mi sembra - per un motivo o l'altro - non riesca a farne parte.
Per quanto i permessi la domanda era solo per prendere le misure - vede Sig. Cesare - a differenza di alcuni di questo forum - ogni volta che leggo delle info che sono diverse a quello che io ho avuto modo di sapere, cerco di approfondire le notizie - mettendo sempre in discussione le mie conoscenze.
Sempre per fare valutazioni, occorre avere dei parametri e, mi creda, i 3 capannoni della free-zone paragonati alle deficenze italiane mi sembra fuori luogo. I 3 capannoni abbandonati - da verificare se la notizia che ho ricevuto sia vera - non sono criticabili perchè abbandonati ma per un progetto abbandonato (sempre sia così).
Mi piacerebbe - in questo forum - avere un dialogo tra persone aperte - anche se conoscono l'Eritrea in modo superficiale o non completa su situazione politico-economica e idee su quale potrebbero essere le migliori prospettive future.
Iniziando dal fatto che ci sono delle persone in carcere da anni senza processo - che non è chiaro quanto dura la leva militare - che c'è terrore a fare opposizione perchè si sà come iniziare ma non si sà come finire. Tutto perchè ci sono dei problemi di confini e relativa guerra con l'Etiopia ?
Va bene, accetto tutto ma, qual'è la soluzione per terminare le ositilità con l'Etiopia visto che - pare - tutto il mondo ONU compresa aiuta l'Etioppia e sfavorisce l'Eritrea ?
Siamo tutti d'accordo che la corretta medicina per l'Eritrea si l'attesa ?
Sono questi gli argomenti che mi piacerebbe affrontare senza però prese di posizioni preventive altimenti.... ....è un dialogo tra sordi !!!!
E' innegabile che uno stato di nuova costituzione abbia una serie di problemi di "start-up" perchè molte persone mirano a ricchezze e potere veloci.
Ma siamo sicuri che tutto fili nel verso corretto ?
Io ho molti legami con l'Eritrea e amici sia italiani che eritrei che vivono in Asmara e tutti (dico tutti) mi raccontano una situazione drammatica tra cui il costo della vita insostenibile, abusi delle autorità locali per ogni cosa che riguarda il rapporto stato-cittadini.
Che per tirare avanti occorre sempre più far conto del mercato nero che ha dei costi quasi proibitivi (e qui mi domando, come mai in una paese dove ci sono controlli su strade, problemi di confini ecc. ecc. sia possibile importare merce di contrabbando senza che il governo faccia qualcosa ?).
Io ormai sono anziano (anch'io ero alle Olimpiadi di Roma), mai potrò tornare a vivere in Eritrea ma ci sono legato in modo particolare, in modo particolare alla popolazione eritrea che ritengo straordinaria.
Un caro saluto
Gentile Signor Bobo,
ma io non ho mai scritto che il suo post era fazioso e polemico ho solo scritto che lei affrontava argomenti che non erano legati al contesto di cui si parlava prima, tutto qui.
Sono d’accordo che una domanda che viene spontanea è : perché ce l’hanno tutti con l’Eritrea ?
Io personalmente non ho una risposta anche se la sudditanza dei mezzi d’informazione a questo atteggiamento negativo verso l’Eritrea mi fa pensare anche (non solo ma anche) al fatto che dà fastidio che una nazione rifiuti di essere schiava e legata economicamente agli USA e alle decisioni americane . Tutti coloro che vogliono fare scelte autonome e anche autarchiche sia dal punto di vista economico che per quanto riguarda il punto di vista politico sono dei “cattivi” che meritano di essere isolati. Cuba è cattiva, Israele è buono, gli arabi sono cattivi, come è cattivo il Venezuela (con Chavez) e la Bolivia ( con Morales) etc. etc.
Per quanto riguarda i 3 capannoni abbandonati se essi significano progetti abbandonati sono esattamente come le nostre strade interrotte e ospedali non terminati : anche essi sono progetti abbandonati non crede ?
Detto questo io non ho nulla da aggiungere né da commentare : come ho più volte detto non ho legami particolari con l’Eritrea, non ho contatti con persone laggiù, non posso che essere la voce di una persona che ha fatto due viaggi in quel bellissimo paese e che ha incontrato una generosa e ospitale popolazione .
Tutto quello che ho finora scritto non è che la MIA verità e non sono così presuntuoso da pensare che la MIA verità sia la verità per TUTTI.
Lascio agli altri lettori del forum che hanno conoscenze dirette della situazione eritrea il compito di approfondire l’argomento.
Un caro saluto
Cesare
PS Mi spiace che lei si senta anziano, io mi sento “non più giovane “ !
Alla fine un elemento comune è emerso…eravamo tutti e tre alle olimpiadi 1960 di Roma.
Non dovrebbe questo accomunarci in una visione della realtà più ponderata e ragionata rispetto a quella che saremmo stati portati a presentare nel corso della nostra scapigliata giovinezza?
Bobo, come altri, non accetta l’idea che le cose in Eritrea possano andare diversamente dall’immagine che lui si è fatta del paese, e preferisce continuare imperterrito ad accettare solo le informazioni che offrano conferme alle sue pessimistiche supposizioni.
A quanto pare a Bobo poco importa di sapere che non più tardi di due mesi fa ho visto con i miei occhi l’area della free zone di Massaua, che contrariamente alle sue informazione rispetto a due anni fa è più che raddoppiata, per un sopralluogo tecnico legato al congiungimento ferroviario dell’intera zona alla linea per Asmara.
Del resto io vivo in Asmara due mesi all’anno e non lui; perché dunque non confrontare le mie informazioni con altre fonti che ritenesse più attendibili invece di partire a spada tratta con affermazioni azzardate e facilmente confutabili.
C’è stato in passato qualcuno che voleva a tutti costi convincere tutti che l’aeroporto internazionale di Massaua non era mai stato realizzato e che quindi non esisteva; c’è voluto l’aggiornamento delle mappe satellitari di Google per farlo tacere definitivamente.
Lo stesso avverrà con l’immensa opera di contenimento delle acque realizzata nel Garset, con le grandi infrastrutture stradali, con le free zone e quant’altro si tenta oggi di dimostrare in corso di fallimento e decadenza.
Può questo atteggiamento essere considerato propedeutico a una serena e obiettiva disamina delle problematiche eritree?
Non è contraddittorio affermare di cercare il libero confronto delle idee e poi affermare che è meglio “ignorare” il moderatore del forum tacciandolo (mi) di faziosità?
Mi ha colpito la frase di Cesare: “questo scambio di idee che, come spesso avviene, è stimolante lascia ognuno sulle sue posizioni”
L’inevitabile conclusione che se ne deve trarre è che effettivamente il forum ha esaurito la sua funzione e non ha più nulla da aggiungere, e che l’unica soluzione sia quello di chiuderlo lasciandolo disponibile per la sola lettura.
Stefano Pettini
Gentile Signor Pettini,
stabilito che tutti e tre eravamo alle Olimpiadi di Roma e stabilito che nessuno di noi tre ha vinto una medaglia d'oro .....devo dire che mi sento colpevole
di avere attivato e continuato uno scambio prima con hagos e poi con bobo e alla fine leggere che lei ha intenzione di chiudere il forum .
Lasciarlo alla sola lettura non è un'idea brillante , no , francamente non lo è perchè un forum si anima grazie al contraddittorio altrimenti diventa una bacheca .
Dato però che io sono un nuovo arrivato e non gestisco il forum questa rimane la mia opinione e niente altro.
Devo dire però che mi meraviglia che il signor Pettini scopra ora che quasi sempre ognuno rimane sulle proprie posizioni. Forse non è così avanti negli anni come si potrebbe pensare se è ancora così ingenuo da pensare che basti sostenere una tesi per trovare approvazione di chi prima ne sosteneva una contraria !
Buona fortuna a tutti e arrivederci in Eritrea.
Cesare
Cesare ho aperto il forum nella speranza o forse nell’illusione che fosse possibile stabilire un sano contraddittorio con persone che avessero a cuore le sorti dell’Eritrea pur consapevole che gli eritrei non vi avrebbero preso parte a causa del fatto che dal loro punto di vista le opportune disamine riguardanti la storia del paese con particolare riferimento agli accadimenti del periodo critico 2000/2002 fossero già del tutto esaurite da molto tempo.
In effetti a voler giudicare dai lavori dei molti forum in lingua inglese se ne può dedurre che da anni non si parla più di G15 o di questioni confinarie poiché queste hanno già avuto un loro naturale epilogo e sono passate alla storia.
Sarebbe come per noi tornare a parlare di Mussolini e del fascismo, della monarchia che li ha preceduti o del più recente periodo buio del terrorismo di stato.
Tuttavia constatando la assoluta inattendibilità dei moderni veicoli dell’informazione ho voluto insistere a beneficio delle giovani generazioni di eritrei convinto che aprire discussioni con italiani interessati alla attualità eritrea avrebbe fornito loro indirettamente degli spunti di riflessione e analisi sulle quali basare ricerche e approfondimenti indipendenti.
Alla base di tutto questo le opportunità offerte dalla mia frequente permanenza in Eritrea come occasione per testimoniare una realtà in continua evoluzione e attraverso una documentata contestazione delle presunte diverse realtà prospettate da parti in cattiva fede.
Il punto Cesare è che non è corretto presentare le proprie argomentazioni basandole su affermazioni oggettivamente false.
Posso fare degli esempi:
I carabinieri del contingente italiano furono espulsi; falso poiché i carabinieri non furono espulsi.
In Eritrea la libera circolazione delle idee e dell’informazione è soppressa; falso poiché in Eritrea risiedono i corrispondenti di molte testate internazionali, su ogni casa campeggiano enormi parabole televisive che consentono di ricevere programmi da tutto il mondo, ovunque esistono internet point dove ci si può collegare con chiunque in tempo reale senza limitazioni ed esiste la telefonia mobile internazionale.
L’Eritrea dal punto di vista diplomatico si è isolata; falso poiché in Eritrea sono presenti le rappresentanze diplomatiche della grande maggioranza delle nazioni di tutto il mondo che con il paese intrattengono regolari e proficui rapporti di cooperazione e intesa.
I cittadini eritrei sono sottoposti a controlli che ne limitano od ostacolano la libera circolazione sul territorio; falso.
In Eritrea la democrazia è impedita; falso poiché ogni cittadino è chiamato quota parte a rendersi partecipe in maniera attiva nell’esercizio di tutte le attività di governo del paese, dall’estrema periferia del sistema fino agli organi centrali del governo.
I giovani sono chiamati a un gravoso e indeterminato servizio militare a causa della vocazione guerrafondaia e coercitiva del governo; falso poiché la vera ragione di tale obbligo deriva dalla costante occupazione di territori sovrani eritrei da parte di truppe e amministrazioni civili etiopiche che agiscono nella assoluta indifferenza delle tanto declamate democrazie occidentali spesso citate come esempio in questo stesso forum.
In Eritrea si muore di fame; falso.
L’Eritrea è una prigione a cielo aperto; falso.
Ecc. ecc.
A che scopo dunque tenere ancora aperto il forum se dovendo rinunciare al libero dibattito ci si deve ridurre a un continuo battibecco con persone che non hanno voglia di confrontarsi, ma solo di sfruttare questo spazio in maniera impropria e discorsiva?
Legga lei stesso i post che sono stato costretto a spostare in Osservazioni e cancellazioni e mi dica se le sembro esagerato.
Se a questo si aggiunge che i critici anziché contestare con forza l’inerzia del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite che non agisce contro l’Etiopia secondo le sue stesse disposizioni previste nei Patti di Algeri, arrivano addirittura ad accogliere le inique sanzioni dello stesso organo a carico dell’Eritrea come auspicabili e doverose, non le pare che sia legittimo ritenere che siano animati da mala fede?
Stefano Pettini
Caro Pettini,
capisco le sue argomentazioni e anche la sua delusione nel vedere che il forum non ha assolto il compito per il quale lei l’ha creato.
Come quasi sempre le persone si affezionano alle loro idee e non esiste contraddittorio possibile per modificarne le opinioni che sembra che facciano parte del loro DNA. Nemmeno le prove più evidenti ottengono questo risultato.
Da parte mia posso dire che una cosa che mi lascia molto perplesso , anzi direi preoccupato, è la campagna di stampa che in tempi recenti si è diretta con violenza verso l’Eritrea. Come le ho detto è da poco tempo che ho visitato l’Eritrea mentre è da molto che mi occupo d’Africa e delle informazioni che circolano sui quel continente ma non ho mai visto una campagna – che mi sembra concordata – contro una sola nazione : nemmeno ai tempi di Amin o di Bokassa ci sono stati tanti attacchi.
Per quanto riguarda l’Eritrea io ho iniziato a reagire a un articolo del giornalista Alberizzi apparso sul Corsera con il quale ho avuto un vivace scambio di mail , poi a un altro articolo (sempre negativo) apparso su Nigrizia e in quel caso ho scritto a Don Moretti che ne è il direttore e anche con lui ho avuto uno scambio di mail interessante ; poi nei giorni scorsi a un articolo apparso sul sito di Jeune Afrique . In questo caso ho scritto sia al gestore del sito sia a Monsieur Ben Yahmed che è il fondatore della rivista e direttore editoriale di Jeune Afrique. (di queste mie mail lei ne ha copia) .
Bene, detto tutto questo ieri sera mentre leggevo l’Internazionale vedo un’altra volta due articoli che parlano (male ) della nostra Eritrea. Uno di questi è apparso sulla rivista inglese Monocle e si titola “Afewerki contro tutti “ (io lo avrei intitolato più correttamente “Tutti contro Afewerki”) e l’altro apparso su Jeune Afrique che si intitola “Una prigione a cielo aperto”.
Di questi due articoli spedirò copia PDF alla sua mail.
Voglio chiudere questo post affermando che quello che era un dubbio è ora una certezza: l’Eritrea è oggetto di una campagna di informazione / disinformazione orchestrata in modo sottile, accurato , preciso . E’ oramai evidente che dà fastidio che un piccolo paese del Corno d’Africa rifiuti la sudditanza e la dipendenza economica dai paesi ricchi dell’occidente.
Potrei suggerire , a chi legge questo post 2 libri . ^ E se l’Africa rifiutasse lo sviluppo ? ^ di Axelle Kabou e “Sulla nostra pelle “ di Noam Chomsky . Sono due libri usciti da molto tempo (il primo del 1995 e il secondo nel 1999) e in un certo modo anticipatori della situazione attuale . In particolare nel risguardo del libro di Chomsky si legge ……..l’autore concentra la propria attenzione sulle contraddizioni e le conseguenze spesso negative di questo modello……in cui le economie dei paesi in via di sviluppo vengono penalizzate da scambi commerciali e flussi di capitali regolati a livello globale nell’interesse dei paesi ricchi (gli USA). .
Chiudo questo lungo post con i miei auguri che un po’ di luce si faccia sulla realtà eritrea.
Cesare
Cesare che sia in corso una guerra mediatica contro l’Eritrea è cosa acclarata e la veemenza con la quale viene condotta questa guerra dimostra il grado di frustrazione dei suoi artefici.
La cosa avvilente è il dover constatare che in Italia nessuna cosiddetta forza democratica e nessun rappresentante della cosiddetta libera informazione ha saputo opporvisi presentando studi e lavori indipendenti corredati da argomentazioni documentate.
Si preferisce seguire acriticamente il flusso perverso delle notizie propalate da agenzie e organizzazioni sistematicamente riconducibili all’intelligence Usa che vengono fatte proprie dalle immancabili Ong e da queste riproposte come verità oggettive raccolte da chi “lavora sul campo”.
I titoli stessi degli articoli recano messaggi subliminali come nel caso di quello da lei citato “Afewerki contro tutti “ (che più correttamente doveva essere “Tutti contro Afewerki”) o quello apparso su Panorama a firma di Giovanni Porzio che titola “Eritrea. La mia guerra ai neocolonialisti” quando con tutta evidenza andava scritto “La guerra dei neocolonialisti all’Eritrea” o peggio quello dell’ultima iniziativa anti eritrea proposta da Alberizzi che per non inquinare ulteriormente questo forum le invio privatamente.
Un’altra evidente prova di quanto invasiva e ben organizzata sia questa guerra mediatica condotta verso l’Eritrea la si può rilevare leggendo la pagina di presentazione del paese presente nelle tre edizioni dell’ottima guida Lonely Planet.
Quanta differenza fra la prima edizione e l’ultima; è più probabile che sia cambiata la storia o l’atteggiamento nei confronti dell’Eritrea?
Cosa fare dunque per contrastare questo stato di cose?
Poco o nulla.
Per parte mia continuo nella mia modesta opera di quella che quando ero giovane si chiamava controinformazione, nonostante le difficoltà opposte da chi è animato da scopi diversi dal sereno confronto e a costo di dover rinunciare al forum nel caso ne fossi costretto.
Stefano Pettini
Caro Pettini,
Santa ingenuità ! Ma lei crede davvero che i giornalisti abbiano voglia di essere DAVVERO indipendenti e di andare controcorrente ?
I tempi di Pio Baldelli e del suo bollettino di contro-informazione sono finiti da un pezzo purtroppo !!
La colpa è anche di Bill Gates ! Perché si domanderà : ma perché con il copia/incolla tutto diventa più facile !
Si metta nei panni di un giornalista che vuole scrivere un articolo obbiettivo e positivo sull’Eritrea. Chi glielo pubblicherà , chi gli pagherà la trasferta ? Quale giornale sarà disposto à essere vox clamantis in deserto ?
La ringrazio per il link sul blog di Alberizzi , l’ho letto con un certo fastidio perché il suo vittimismo (atteggiamento che avevo già letto nel mio scambio di mail con lui ) è persino ridicolo . Immagino il terrore sul viso di Alberizzi quando esce di casa radente i muri cercando disperatamente di capire dove è il killer che ha avuto l’incarico di ucciderlo.
Dimenticavo anche di citarle un altro libro che i partecipanti al forum potrebbero leggere : è appena uscito è del maggio 2010 autrice Dambisa Moyo – il titolo ^ La carità che uccide ^ . Nel risguardo si legge :
La democrazia non è il prerequisito della crescita economica. Al contrario è la crescita a essere prerequisito della democrazia. Quando la Banca Mondiale crede di finanziare una centrale elettrica in realtà sta finanziando un bordello (Paul Rosenstein-Rodin – vicedirettore Dipartimento economico della Banca Mondiale.
Se lei crede di poter essere utile nel fornire un’altra faccia dell’Eritrea continui a far vivere il forum, se invece lei crede di combattere una battaglia contro i mulini a vento ne tragga le conclusioni.
Io non ho suggerimenti da darle suggerimenti che d’altra parte lei non mi ha richiesto.
Cesare
La difesa strenua di Pettini contro ogni ragionevole idea le posizioni del governo Di Isayas continua contro ogni ragionevole dibattito. Quello che mi sorprende di piu e che riguardo alla situazione in Eritrea Pettini afferma con forza "da anni non si parla più di G15 o di questioni confinarie poiché queste hanno già avuto un loro naturale epilogo e sono passate alla storia." oseriei dire niente di piu falso !!
è la questione dei G15 e le questioni confinarie che sono alla base della situazione in Eritrea oggi ... non molto tempo fa Pettini affermava a che la costituzione Eritrea non poteva essere applicata finche l' etiopia non lasciava i territori occupati ...
Per quanto riguarda I G15 ai suoi tempi io cercai di esaminare i fatti in base ai dati che sono emersi, l' unica evidenza prodotta da Pettini fu un "si mormorava", "si diceva" basato su alcune fantomatiche interviste spacciate per "la posizione ufficiale del governo" mentre per quanto riguarda la non applicabilità della costituzione Eritrea Pettini ed altri sostenitori del GOE non riuscivano ad elencarne nemmeno uno plausibile di motivo per la supposta "non applicabilità" della costituzione stessa, nelle condizioni attuali del paese.
Si arrivò a dire che coloro i quali chiedono ancora dei G15 sono famigliari o gente con interesse personale etcc... adesso siamo arrivati addirittura a sentenzire "ma ostinarsi a firmare con nomi di persone che sono state incarcerate non per aver espresso le loro opinioni ma per aver tradito il proprio paese con le loro azioni, dimostra una certa malafede" io mi domando per l' ennesima volta chi è che ha giudicato questa gente ? esiste un processo per cui sono stati identificati i loro reati e giudicati colpevoli ? (la risposta e No non esiste nessuna imputazione ne nessun giudizio) ma sopratutto non riesco a trovare nessuna malafede in firmarsi con i loro nomi ...
Pettini poi in uno degli ultimi post afferma:
"In Eritrea la democrazia è impedita; falso poiché ogni cittadino è chiamato quota parte a rendersi partecipe in maniera attiva nell’esercizio di tutte le attività di governo del paese, dall’estrema periferia del sistema fino agli organi centrali del governo."
al suo tempo, io e molti altri, si chisero in quale modo si partecipava al governo se non esisteva nessuna viotazione nel paese, se non esistono preferenze se non esiste contradittorio indipendente ?? Pettini una volta ha cercato di rispondere a queste domande sulla partecipazione popolare con il diritto consuetudinario il che era sorprendente quanto fuorviante. dimostrai che il diritto consuetudinario in se stesso non poteva bastare per una partecipazione popolare alla vita politica ma sopratutta all democrazia...
un altra affermazione di pettini fuorviante e, a mio modo di vedere, assolutamente falsa:
"In Eritrea la libera circolazione delle idee e dell’informazione è soppressa; falso poiché in Eritrea risiedono i corrispondenti di molte testate internazionali, su ogni casa campeggiano enormi parabole televisive che consentono di ricevere programmi da tutto il mondo, ovunque esistono internet point dove ci si può collegare con chiunque in tempo reale senza limitazioni ed esiste la telefonia mobile internazionale."
quest' affermazione e del tutto fuorviante se si pensa che in Eritrea anche i corrrispondenti delle "testate internazionali" sono controllati e monitorati anche loro e in qualche caso espulsi perche hanno in qualche modo criticato o pubblicato informazioni non gradite. Significativo è, ad esempio l' espulsione del corrispondente della BBC vedere il link per credere...
http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/3644630.stm
l' affermazione di cui sopra è fuorviante anche in relazione ai numeri e alla popolazione che ha accesso ad internet, alle testate internazionali ed alla telefonia mobile, parlare di libera informazione e solo cercare di sviare l' attenzione dalla questione principale: La libertà di stampa !! In Eritrea non esiste nessun organo di informazione indipendente ed i giornalisti indipendenti (e statali in qualche caso) sono in massa incarcerati nel 2001 (sono passati 9 anni oramai) Pettini nella sua strenua difesa del governo affermava che i giornalisti imprigionati in realtà erano dei giardinieri dell' ambasciata USA in Asmara e che l' unica relazione col giornalismo di essi era un corso organizato dall' ambasciata stessa...
un altra affermazione di Pettini :
"I cittadini eritrei sono sottoposti a controlli che ne limitano od ostacolano la libera circolazione sul territorio; falso."
su questo ci sarebbe molto da discutere ma per chi come me ha visto coi suoi occhi il rastrellamento dei giovani nelle città o la richiesta a tutti giovani anziani e donne il lascia passare da città a città e un affermazione del tutto falsa che contestarla e addirittura inutile ... per andare ad esempio da asmara a massawa ci sono almeno 6 controlli all' uscita di asmara, ghinda, massawa ecc... il motivo ufficiale e che si devono cercare i giovani disertori del militare... il famoso "Menkesakesi"
"In Eritrea si muore di fame; falso."
su questa poi non bisognerebbe nemmeno discutere perche il presidente stesso affermava che la sicurezza alimentare la raggiungeremo nel 2010... Io mi chiedo perche mai la dovremmo raggiungere nel 2010 se non si muore di fame ?? ma cmq basta andare un po fuori da asmara per vedere la situazione alimentare ... in asmara non molto tempo fa la gente era costretta a fare la fila alle 4 del mattino per il pane... (un panino al giorno a testa..)
poi ovviamente ci sono anche le notizie che qualcosa forse va bene in Eritrea ovvio qualche diga è stata costruita anche qualche scuola ma anche quanche pozzo o qualche ponte sono stati costruiti ... ma questo forum come tutti i forum dovrebbe essere un modo per risolvere e discutere dei problemi che l' Eritrea affronta .
tempo fa io chiedevo a Pettini ed ai sostenitori del governo Eritreo perche in Eritrea abbiamo solo un partito ?? e perche il congresso di questo partito non si è mai riunito dalla sua fondazione ? perche abbiamo assistito fino ad ora ad un Valzer di cambiamenti nei vari ministeri e posizioni del governo mentre per la presidenza del partito stesso e quindi la presidenza del paese invece abbiamo sempre la stessa persona ? che fine ha fatto l' assemblea Nazionale ??
Il ragionamento dietro queste semplici domande doveva essere un esercizio non molto difficile nemmeno per chi come Pettini cerca di giustificare anche le cose ingiustificabili con la costruzione del' "immensa opera di contenimento delle acque realizzata nel Garset"....
Gentile Signor Bereket,
non ho sufficiente conoscenza per commentare o confutare quanto lei scrive, mi permetta però di chiederle quando lei ha trovato almeno 6 controlli di polizia tra Asmara e Massawa. Io ho fatto 4 volte quel percorso e non ne ho trovato nemmeno uno. Oltre questo la rimando a uno stralcio del mio commento in un posto precedente per quanto riguarda i movimenti degli eritrei all'interno del paese
.....................Nei miei due viaggi ho fatto 4 volte (andata e ritorno) il percorso Asmara – Massawa ma non ho subito alcun controllo e se anche fosse successo ? se un viaggiatore ha i permessi in regola non vedo qualche grave disturbo ci sia nell’essere fermato a un controllo di polizia . Quando sugli altri percorsi ho subito dei controlli dei documenti questi sono avvenuti in modo rapido e con una formale cortesia e in un paio di casi mi sono fermato io a parlare con il poliziotto (poche parole perché non parlavano bene l’inglese e io non conosco la lingua locale) .
Per quanto riguarda i suoi dubbi sui controlli ai posti di blocco anche per gli eritrei io non posso che parlare della mia esperienza.
In un caso abbiamo fatto salire in auto due maestri che dovevano raggiungere una scuola (tra Keren e Fill Fill) , in un altro un signore che doveva raggiungere l’ospedale di Asmara per una ferita alla gamba (da Nefasit a Asmara) , in un altro ancora un ex-combattente mutilato (tra Adi Kaith e Dekhamere) e per ultimo due soldati che da Foro dovevano andare a Ghelalo.
In tutti questi casi quando ci sono stati dei controlli nessuno ha obiettato sulla presenza di eritrei sulla mia auto insieme a uno straniero.
Insomma per farla breve insisto ancora una volta sul mio atteggiamento quando sono in un paese straniero : ne accetto le regole come voglio che gli stranieri accettino le nostre regole quando sono in Italia.
.............................
Cesare
Gentile signor Cesare nel 2006 io mi recai a trovare la mia famiglia in Asmara e da li siamo andati verso massawa con alcuni giovani della mia famiglia era il periodo della festa di indipendenza che come lei saprà cade il 24 maggio... i rastrellamenti a Massawa i controlli del "menkesakesi" ci siamo fermati almeno 6 volte nel tragitto tra Asmara e Massawa ...
Senza contare i controlli nei locali di Massawa ... ecco per lei magari essendo straniero questo non le sembrerà strano e puo accampare ragionamenti tipo "ne accetto le regole come voglio che gli stranieri accettino le nostre regole quando sono in Italia" perfetto ! io che ho combattuto per la libertà del mio popolo invece il concetto di libertà lo vedo in tutt' altra ottica ... il semplice vedere i giovani che si nascondono per non andare al militare turba molto sia me che quelli come me hanno combattuto per la libertà del nostro popolo! Tanto peggio se queste regole sono imposte da un governo non eletto da nessuno ! Tanto peggio se nessun assemblea nazionale ha ratificato leggi in tal senso ! la situazione e che un partito controlli ogni forma di vita senza la partecipazione del popolo attraverso la votazione rende nullo qualsiasi ragionamento basato sull' osservanza delle leggi !
La legge è uguale per tutti ed è il popolo sovrano a decidere la legge attraverso l' assemblea nazionale!! come ho detto prima l' assemblea nazionale in eritrea non esiste piu !
la legge viene imposta da qualcuno che non è stato eletto dal popolo e che quindi non rappresenta il popolo. quindi Le cosidette regole che lei menziona chi le ha emanate ? sono leggi giuste ? e perche il popolo non ha il diritto di esprimere il suo dissenso (o assenso) ?
Egr. Sig. Bereket,
non comprendo come Lei possa continuamente rispondere punto su punto al moderatore del forum che - ora ho capito il perchè - ha degli interessi in Eritrea e quindi inequivocabilmente non potrà mai pensare un benchè piccolo male per il goverdo dell'Eritrea (o quanto meno anche se lo pensa non lo scriverà mai).
Faccia come me, lo ignori, discutiamo tra noi finchè l'amministratore ce lo permette (ma ben presto sicuramente non lo permettara più ma noi.... ci trasferiamo su un altro forum... :) :)).
Finisco con il dire che quello che scrive sull'assemblea costituente, democrazia, elezioni nonchè su le sentenze senza processo sono sacrosante parole e, non ci sono giustificazioni che tengono, sono frutto di una tremenda dittatura.
Purtoppo, sono molto demoralizzato perchè non intravedo soluzione, il potere della paura di Isaias ha messo radici profonde e mi sà che ancora per molto tempo non ci saranno buone notizie.
Infine, ho seguito con interesse le elezioni in etiopia e la vittoria di Melles, paradossalmente, non aiuta ad un cambiamento in Eritrea. Infatti ho letto che il partito di opposizione in Etiopia aveva del programma la riconquista di Babame e addirittura di Assab. Sarebbe stato drammatico ma forse avrebbe "scosso" l'attuale drammatico presente.
Ma, sono forse considerazioni "pazze" ma - mi creda - sono frutto della disperazione e frustrazione di non vedere l'Eritrea come vorrei vederla !!!!
Un caro saluto Sig. Berket e che Dio ce la mandi buona
Bereket credo che lei faccia confusione fra due diverse situazioni, una passata e una presente, equivocando fra questione confinaria e occupazione territoriale, la prima infatti appartiene al passato poiché si è definitivamente conclusa con la pubblicazione del verdetto della Commissione Confini e la consegna delle mappe con i riferimenti satellitari ai governi di Eritrea ed Etiopia, e al Consiglio di sicurezza delle Nazioni Unite, mentre di attualità è la seconda che attiene esclusivamente alla illegale occupazione di territori a sovranità eritrea che nulla ha a che fare con la prima.
Per quanto riguarda la questione dei G15 non ho fatto riferimento a nessuna fantomatica intervista, ma bensì alla ben documentata intervista che ho personalmente condotto con il portavoce ufficiale del governo eritreo Yemane Ghebremekel dalla quale peraltro è emerso chiaramente anche il ruolo del giornalista Alberizzi e più specificamente delle circostanze della sua espulsione dall’Eritrea come da lui stesso ammesso con stizza in un suo recentissimo quanto inopportuno intervento.
Quanto al resto della querelle riguardante l’argomento “Opposizione o Alto tradimento” rimando alla lettura del 3D dedicato, cosi come per gli altri argomenti che hanno tutti trovato in passato ampio spazio di dibattito.
Il fatto poi che in Eritrea non si muoia di fame non significa che si debba abbassare la guardia e rinunciare a programmi di sviluppo che garantiscano una certezza generale e duratura del giusto livello di alimentazione per tutti, nonostante lei affermi che “Pettini cerca di giustificare anche le cose ingiustificabili con la costruzione del' "immensa opera di contenimento delle acque realizzata nel Garset".....”
A lei sembreranno ingiustificabili, ma al resto del mondo appaiono come una ulteriore prova concreta della lungimiranza del governo eritreo.
Se poi per trovare un motivo di urto ha dovuto rivangare la sua esperienza del 2006 significa che da allora lei non è più stato in Eritrea oppure che da allora non ha trovato null’altro da obiettare.
Se lo immagina se io dovessi raccontare di tutte le legnate che mi sono state somministrate dalla polizia mentre da studente ceravo di far valere i miei diritti di opinione nella nostra democraticissima Italia o se dovessi rivangare tutti gli episodi di terrorismo di stato o le morti eccellenti oppure della recentissima decisione di decurtarmi lo stipendio da statale per far fronte all’impressionante debito pubblico che certamente non ho contratto io?
Non le fanno impressione quei giovani che non vogliono neanche assumersi una virgola delle responsabilità che vi siete accollati quando voi avevate la loro età?
Lei lo sa benissimo che i giovani che fuggono per non fare il servizio militare non sono veterani con molti anni di servizio alle spalle, ma persone che spesso non si sono neanche presentate a Sawa.
Lo sa cosa facevano in Italia ai renitenti alla leva e agli obiettori di coscienza (libertà di pensiero)?
E ai testimoni di Geova (libertà di culto)?
Stefano Pettini
Signor Bereket,
io non ho messo in dubbio la sua esperienza sui 6 controlli stradali e lei per cortesia non metta in dubbio i miei: io non ^ accampo ragionamenti ^ semplicemente sostengo per l'ennesima volta che io - che non sono eritreo che non ho parenti in Eritrea e non ho interessi né legami con quella nazione - quando visito un paese sono un ospite di quel paese e di quel paese accetto limiti, condizioni, regole. Non credo che questo ragionamento sia condannabile e in ogni caso questo è il mio comportamento .
Ho d'altra parte in un mio precedente post segnalato quelle che a mio giudizio sono delle incongruenze per quanto concerne : il sequestro di un binocolo, la non possibilità di usare il nostro cellulare, la registrazione dei numeri di serie di cellulari e macchine fotografiche, il rigorosissimo controllo sulla valuta straniera etc.. ma tengo a precisare che queste mie osservazioni si riferivano solo al fastidio che queste regole possono creare nel viaggiatore / turista solo questo , nessuna valutazione di merito ; anzi l'apprezzamento per delle regole che sono secondo me necessarie in un paese che in realtà è ancora in guerra !
Posso dire che le reazioni che arrivano al mio post iniziale "ancora una mia difesa dell'Eritrea " sono in provenenienza soprattutto da eritrei o da persone che hanno parenti, amici, familiari o altri interessi laggiù ed è quindi comprensibile che questi commenti trattino argomenti dai quali mi devo necessariamente chiamare fuori.
ancora una volta lo ripeto : io sono un semplice viaggiatore che dopo un primo viaggio in solitario nel 2008 è rimasto affascinato dall'Eritrea e dalla sua gente meravigliosa e che ha voluto ripetere la stessa esperienza di un viaggio in solitario nel 2009 . Mi sono sentito in obbligo di reagire ai numerosi articoli negativi sull'Eritrea che sono apparsi sia su Jeune Afrique che su altre riviste quali Nigrizia e ora Monocle perchè la descrizione che si fa dell'Eritrea non corrisponde a quanto io ho vissuto laggiù.
Cesare
oggi suggerivo di leggere il libro di Dambisa Moyo (dello Zambia) che si titola " La carità che uccide".
Dambisa Moyo , laureata a Oxford , Master a Harvard ha lavoranto anche presso la Goldman Sachs e presso la Banca Mondiale.
Bene , c'è una frase illuminante che a me è piaciuta molto perchè - non ho difficoltà ad ammetterlo - corrisponde esattamente al mio pensiero riguardo a dittatore / dittatura di cui avevo scritto a Bobo un paio di giorni fà.
Detto questo ecco la frase che mi è piaciuta molto e che forse farà riflettere chi con insistenza chiede il multipartitismo
^^^ in un mondo perfetto ciò di cui hanno bisogno i paesi poveri ai gradini più bassi dello sviluppo economico non è una democrazia multipartitica ma un dittatore benevolo e risoluto che introduca le riforme indispensabili a mettere in moto l'economia. In altre parole precipitarsi a indire elezioni prima che sia iniziata la crescita economica è la ricetta per il fallimento ^^^
Cesare
A quanto acutamente osservato da Cesare vorrei aggiungere che l’Eritrea è un paese che conta una popolazione di pochi milioni di persone e soprattutto una esperienza come stato indipendente di soli pochi anni nel corso dei quali peraltro ha dovuto subire una disastrosa invasione militare e un tentativo di colpo di stato a matrice internazionale.
Detto questo appare evidente che chi tenta in tutti i modi di dimostrare l’urgenza di una complessa e dispendiosa operazione di formazione di un apparato multipartitico, di una indiscriminata apertura verso il credito estero, di un immediato svincolo dei giovani impegnati nel National Service, minimizzando nel contempo i rischi connessi con la presenza di truppe etiopiche in territori sovrani eritrei e l’atteggiamento ostile dei paesi testimoni e garanti della legalità nel Corno d’Africa, lo fa per ragioni diverse da quelle dichiarate di amore verso il paese e la sua gente.
Stefano Pettini
sig cesare
in diversi passaggi sono sostanzialmente d’accordo con lei
tranne per la differenza tra dittatura e dittatore, mi perdoni ma mi risulta difficile trovare una differenza di sostanza tra di loro, come mi risulta difficile pensarne una senza l’altra, per me sono sinonimi.
Forse la differenza che lei rileva si riferisce alla possibilità che un dittatore come lei dice sia “dittatore duro, severo ma giusto”, non le sembra una utopia?
Se non fosse per questo potrei anche condividerla, purtroppo la storia non mi ha mai confortato in questa scelta,
essa, pur sempre sua rispettabile opinione, rimane sempre una utopia.
Inoltre anche ammettendo di prenderla in considerazione non potrei mai e dico mai accettarla a seguito della eliminazione fisica di propri concittadini, mi capisce?
A questo proposito una sola domanda, il suo pensiero riguardo alla dittatura benevola e risoluta contempla anche la sua disponibilità all’utilizzo della carcerazione verso chi dissente e chi opera per la libera informazione?
Lei dice, è una sua opinione che rispetto,
“Bene , c'è una frase illuminante che a me è piaciuta molto perchè - non ho difficoltà ad ammetterlo - corrisponde esattamente al mio pensiero riguardo a dittatore / dittatura di cui avevo scritto a Bobo un paio di giorni fà.
Detto questo ecco la frase che mi è piaciuta molto e che forse farà riflettere chi con insistenza chiede il multipartitismo
^^^ in un mondo perfetto ciò di cui hanno bisogno i paesi poveri ai gradini più bassi dello sviluppo economico non è una democrazia multipartitica ma un dittatore benevolo e risoluto che introduca le riforme indispensabili a mettere in moto l'economia. In altre parole precipitarsi a indire elezioni prima che sia iniziata la crescita economica è la ricetta per il fallimento ^^^
a questo proposito, qualche giorno fa lei indicava come possibile esempio di buon dittatore il sig Nyerere Julius tanzania
Su di esso che dire, parlano per lui i risultati ottenuti, purtroppo non è bastata la ricetta che lei auspica,
“Agli inizi del 1990 l’ex presidente Julius Nyerere si dichiarò per la prima volta favorevole al sistema pluripartitico. Secondo Nyerere, infatti, l’assenza di un partito di opposizione aveva contribuito a far sì che il CCM disattendesse il proprio programma politico e gli impegni sociali, trasformandosi in una classe politica lontana dal popolo. Nel febbraio del 1991 fu creata una commissione guidata da Abdullah Fundikira con l’incarico di avviare la trasformazione del sistema politico in Tanzania.”
dalla EMI - Editrice Missionaria Italiana
E a proposito di frasi illuminanti le propongo una di un certo Pertini Sandro, socialista e emerito presidente della repubblica italiana.
« È meglio la peggiore delle democrazie che la migliore di tutte le dittature »
Saluti
dawitt
Gentile Signor Dewitt.
La ringrazio per avere commentato il mio post ma voglio farle alcune precisazioni per evitare interpretazioni errate.
In realtà io non ho mai scritto che dittatore e dittatura sono differenti anche se in realtà queste differenze ci sono. Dittatore è una specifica persona che riassume in sé tutti i poteri. Dittatura può ad esempio essere la famosa dittatura del proletariato e in ogni caso la dittatura può essere riferita anche a un gruppo omogeneo di potere fatto da più persone.
Credo che sia possibile che un dittatore sia severo ma giusto e illuminato . Con questo non voglio dire che lo è Afewerki perché non posso millantare conoscenze dirette che non ho. Credo però sia necessario dargli il beneficio del dubbio.
D’altra parte il libro che ho citato nel mio post precedente , scritto da una persona di colore nata e cresciuta in Zambia (e quindi parte in causa per ovvi motivi) contiene un’asserzione che ho citato e che riprende più dettagliatamente a pagina 81 dello stesso libro . la ricopio pari pari di seguito .
Dambisa Moyo scrive a pagina 81 ……. ^^ La scomoda verità è che , lungi dall’essere un prerequisito per la crescita economica, la democrazia può ostacolare lo sviluppo poiché i regimi democratici hanno difficoltà a far approvare leggi economicamente vantaggiose a causa delle rivalità fra partiti e degli interessi truffaldini. In un mondo perfetto, ciò di cui hanno bisogno i paesi poveri, ai gradini più bassi dello sviluppo economico, non è una democrazia multipartitica ma un dittatore benevolo e risoluto che introduca le riforme indispensabili a mettere in moto l’economia ^^
Per quanto riguarda Nyerere io posso solo dire che sono stato due volte in Tanzania e a Dar el Salaam ho incontrato il Ministro dell’Agricolutura e dello Sviluppo di quel paese oltre che il capo della polizia di frontiera ; non solo , per mia abitudine quando visito un paese cerco di avere frequenti rapporti verbali con le persone che incontro. Che siano essi i taxisti , i negozianti, i piccoli commercianti dei mercati , o le persone più importanti . Ebbene quando chiedevo di Nyerere ho avuto solo risposte piene di entusiasmo e di ammirazione.
.
Le segnalo che Nyerere è diventato Presidente nel 1964 e nei primi anni ha riassunto in se tutti i poteri (dittatore ?) ha condotto il suo paese in modo impeccabile e solo successivamente, ripeto successivamente lo ha aperto alla democrazia partitica . Ha lasciato il potere nel 1985
Le copio un estratto della rivista Missionari d’Africa , leggerlo è davvero molto istruttivo
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Julius Nyerere :
È stato uno dei padri dell’Africa più integri e amati. In futuro potrebbe diventare persino beato
Spentosi a Londra il 14 ottobre 1999 all’età di 77 anni per leucemia, anche da “pensionato” il Mwalimu ha continuato a lavorare fino all’ultimo per il suo Paese, pur constatando che si allontanava a larghi passi dal progetto da lui accarezzato per la Tanzania. Un socialismo davvero “non allineato”, basato su un’autentica indipendenza, sull’unità nazionale (cui ha contribuito non poco la promozione della lingua kiswahili), su un’economia in grado di auto-sostenersi, sulla riduzione del divario tra poveri e ricchi, sull’accesso alla salute e all’istruzione per tutti… «Perché lei ha fallito?», gli domandarono i big della È stato uno dei padri dell’Africa più integri e amati. In futuro potrebbe diventare persino beato. Ecco i successi e i fallimenti del primo presidente della Tanzania. Raccontati da chi lo ha seguito da vicino Banca Mondiale, un anno prima della morte. «L’impero britannico - replicò il Mwalimu dall’alto della sua dignità - ci consegnò un paese con l’85% di analfabeti, due ingegneri e dodici medici. Quando ho lasciato la mia carica, gli analfabeti erano il 9% e c’erano migliaia di ingegneri e di medici. Quando, tredici anni fa, io ho lasciato, il reddito pro capite era il doppio di quello attuale, mentre oggi abbiamo un terzo di bambini in meno nelle scuole, e la sanità e i servizi sono in rovina. In questi tredici anni, la Tanzania ha fatto tutto quello che la Banca Mondiale e l’Fmi le hanno imposto di fare». E ritorcendo la domanda: «Perché voi avete fallito?».
------------------------------------------------------
Termino riprendendo il suo riferimento a Pertini che peraltro è una frase che in modo simile aveva detto anche Churchill . Lui aveva aveva detto.
La democrazia è la peggiore forma di governo eccezion fatta per tutte le altre !
Quindi io credo che sia solo questione di tempi ; c’è il tempo per il dittatore e il tempo per la democrazia.
Saluti
Cesare
Sulla esatta definizione del termine democrazia sono stati scritti innumerevoli saggi e spesi fiumi di parola senza che sia stato possibile raggiungere una opinione condivisa tanto è vero che esiste addirittura una apposita classifica, realizzata sulla base di parametri che francamente non conosco, che prevede diversi gradi di democrazia.
Come del resto affermato da Sandro Pertini "peggiore, migliore".
Per converso è convinzione diffusa che con il tempo si sono andate consolidando alcune associazioni di idee che hanno solo complicato ulteriormente la questione, come ad esempio l’equazione democrazia = sistema multipartitico = libertà ecc. ecc.
Personalmente credo che il sistema politico eritreo (volutamente indicato da alcuni con il termine non corretto di dittatura) sia da considerarsi coerente con i principi democratici pur non rispettandone necessariamente l’ortodossia occidentale.
In ogni caso queste disquisizioni, che altro non rappresentano che un esercizio intellettuale per specialisti, non potranno mai portare alla conclusione che esistono validi motivi per impedire ai singoli paesi di esercitare il diritto alla autodeterminazione, e sono convinto che la insopprimibile volontà popolare vada sempre rispetta.
In sostanza ogni paese dovrebbe essere lasciato libero di tracciare la propria strada autonomamente.
Saranno poi i risultati da questi conseguiti a poter eventualmente essere oggetto di analisi.
Quando l’Eritrea ha conseguito la sua indipendenza la azione armata del suo popolo non è stata considerata terrorismo o illecita ribellione alla autorità costituita, ma legittima espressione del suo sacrosanto diritto alla autodeterminazione; solo in una fase successiva e per mere ragioni di strategia politica internazionale l’esempio dell’Eritrea è risultando in rotta di collisione con gli interessi di alcune grandi potenze è stato messo all’indice.
Per concludere propongo un altro notevole aforisma di matrice africana.
- Quando i missionari vennero per la prima volta nella nostra terra, loro avevano le Bibbie e noi avevamo la terra. Cinquant'anni dopo, noi avevamo le Bibbie e loro avevano la terra -
Jomo Kenyatta, primo presidente del Kenya dopo l'indipendenza
Stefano Pettini
Sig cesare
Che la democrazia sia un difficile e scomodo percorso è risaputo, di conseguenza a molti sembra più interessante la scorciatoia del dittatore benevolo e risoluto.
Molti pensano, ma perché sprecare tempo a consultare il popolo per redigere una costituzione, perché preoccuparci di consentire una pluralità di opinioni, perché affaticarci nel cercare il consenso, tanto c’è Lui, a tutto ci pensa Lui.
E si affidano alla speranza, salvo poi trovarsi da lui traditi o peggio.
lei riporta;
"Dambisa Moyo scrive a pagina 81 ……. ^^ La scomoda verità è che , lungi dall’essere un prerequisito per la crescita economica, la democrazia può ostacolare lo sviluppo poiché i regimi democratici hanno difficoltà a far approvare leggi economicamente vantaggiose a causa delle rivalità fra partiti e degli interessi truffaldini. In un mondo perfetto, ciò di cui hanno bisogno i paesi poveri, ai gradini più bassi dello sviluppo economico, non è una democrazia multipartitica ma un dittatore che introduca le riforme indispensabili a mettere in moto l’economia ^^"
Lo scrittore da lei nominato teorizza una ricetta che anteponga un dittatore, per grazia sua, benevolo e risoluto che risolva tutti i problemi, col presupposto della riconosciuta difficoltà operativa delle democrazie ad operare e perché nò in alcuni casi anche a sbagliare.
Anche trovandolo, (io una idea su Dio la farei) come lui stesso afferma però occorrerebbe la precondizione di avere un mondo perfetto. Cosa che come tutti sappiamo è al di là da venire.
Che l’occidente nel corso della storia abbia brillato più per le cose negative che per quelle positive verso il continente africano è condivisibile , non tutti sono pero' d' accordo nell' imputare a "fattori esterni" le origini del dissesto africano.
George Ayittey, un economista del Ghana che insegna alla American University di Washington, ha scritto un libro, "L' Africa tradita", nel quale analizza spietatamente le cause "interne" del disastro: leader inefficienti, corruzione sistematica, gestione avventurosa dell' economia, regimi tirannici, violazioni flagranti dei diritti umani. Il centralismo statale consente abusi e favoritismi di ogni genere. Prebende, licenze d' importazione e appalti vengono distribuiti ai fedelissimi. "Sono state le lotte per difendere, o conquistare, questo potere . dice il professor Ayittey . la causa principale delle guerre civili e dell' instabilita' politica degli ultimi decenni. Molti degli uomini che hanno governato in Africa dopo l' indipendenza si sono rivelati peggiori dei colonialisti".
Altro capitolo
Incredibile, in molti passaggi trovo finalmente interessanti e scevre della solita retorica le affermazioni di stefano, quasi quasi mi piacciono, cosa sta succedendo?
Alcune le potrei anche condividere.
Non quella però dove si afferma che” il sistema politico eritreo (volutamente indicato da alcuni con il termine non corretto di dittatura) sia da considerarsi coerente con i principi democratici pur non rispettandone necessariamente l’ortodossia occidentale”
è troppo facile rispondere che mantenendo in carcere dissidenti e libera stampa, evitando elezioni e costituzione, il termine corretto è dittatura.
Abolite queste oscenità, sul resto non siamo lontani.
Anch’io sono fermamente convinto e auspico che in eritrea la insopprimibile volontà popolare vada sempre rispetta
abbiamo combattuto per questo, non per trovarci con una dittatura.
p.s ad integrazione
La dittatura è una forma autoritaria di governo in cui il potere è accentrato in un solo organo, se non addirittura nelle mani del solo dittatore, non limitato da leggi, costituzioni, o altri fattori politici e sociali interni allo Stato.In senso lato, dittatura ha quindi il significato di predominio assoluto e perlopiù incontrastabile di chi o di un ristretto gruppo di persone detentore di un potere imposto con la forza. In questo senso la dittatura coincide spesso con l'autoritarismo e con il totalitarismo. Sua caratteristica è anche la negazione della libertà di espressione e di stampa. La dittatura è considerata il contario della democrazia. Va inoltre detto che il dittatore può giungere al potere anche democraticamente e senza violenza (valga l'esempio di Hitler, eletto dal popolo tedesco).
Tanti saluti
dawitt
Impossibile definire il sistema di governo eritreo secondo le consuetudini codificate poiché questo è diverso da tutti gli altri e molto ben caratterizzato, tanto da non essere assimilabile a una monarchia, a una dittatura o a una democrazia, ma più verosimilmente a una mescolanza di questi tre elementi.
In effetti l’attuale atteggiamento critico nei confronti dell’Eritrea si basa su presupposti sbagliati o volutamente distorti.
Il presidente Isaias viene definito impropriamente dittatore, nell’accezione più negativa del termine, con potere decisionale assoluto, quando al contrario una delle caratteristiche più marcate del sistema di governo eritreo è proprio la assoluta indipendenza delle varie autorità che in alcun modo possono interferire le une con le altre.
Vale a dire che nel bene e nel male ogni carica pubblica fino ai livelli più periferici della amministrazione gode della massima autonomia.
Qualunque decisione viene presa a livello collegiale con un sistema di consultazione popolare che non ha pari in nessuna altra parte del mondo.
Esistono comitati di ogni genere: sul lavoro, nelle scuole, nel quartiere o nel villaggio, di donne o di studenti o di invalidi, qualunque decisione deve essere approvata a livello collettivo e registrata attraverso apposite relazioni.
Per realizzare un nostro progetto che prevedeva una gita in treno a favore dei bambini dell’asilo Den Den per i quali è in corso di costruzione un nuovo asilo grazie a un progetto di una associazione italiana di cooperazione con l’Eritrea, si è prima riunito il consiglio delle insegnanti che ha approvato e richiesto il parere dei rappresentanti dei genitori, poi si è riunito il consiglio dei rappresentanti dei genitori che ha approvato e richiesto il parere dei genitori, poi si sono riuniti tutti i genitori che hanno approvato.
Nulla e nessuno avrebbe potuto modificare questa decisione se non quella collegiale di un altro comitato che fosse stato competente su questioni ad esempio attinenti alla sicurezza dei minori.
Vale la pena sottolineare che il tutto si è svolto con la massima celerità ed efficienza.
Nei miei dieci anni di conoscenza dell’Eritrea posso testimoniare che in ogni ambito della vita sociale e politica le cose funzionano in questo modo fino ai livelli più alti, continui incontri, continue consultazioni e continue decisioni collegiali.
Stefano Pettini
Signor Dawitt,
è sempre molto utile lo scambio di idee quando esso avviene in modo urbano come questo.
Tuttavia , come ho già scritto in un mio post precedente, di solito avviene che ciascuno rimanga poi sulle proprie posizioni. Questo non è negativo perché almeno un risultato lo ottiene : fa riflettere.
Noi potremo disquisire all’infinito sul significato della parola dittatura .
Il dizionario di italiano Sabatini / Coletti la descrive così :
^^ Ordinamento politico autoritario in cui una sola persona o un collegio di più persone accentra in sé tutti i poteri in virtù di un plebiscito o avendo, con un colpo di mano, abolito un precedente diverso ordinamento ^^
Dato che non mi risulta che in Eritrea ci sia stato un colpo di mano per abolire un precedente ordinamento mi pare che la definizione si attagli alla situazione attuale in Eritrea.
Ma questo, tengo a precisarlo, non deve autorizzare una valutazione negativa della parola dittatura.
Anche il nostro tanto ammirato Nyerere ha avuto in se il potere per moltissimi anni prima di aprire il paese al multipartitismo (con risultati non fantastici) .
Lei crede davvero che la soluzione migliore per un paese che esce da 30 anni di guerra d’indipendenza sarebbe stata quella di avere subito numerosi partiti politici magari legati a etnie differenti , a religioni differenti, a interessi locali ?
Io non lo credo .
Escluso rarissimi casi noi vediamo che nei paesi africani in cui ci sono “apparentemente” partiti politici (vedi il caso recente delle elezioni in Sudan e in Etiopia) alla fine delle elezioni avviene che coloro che hanno perso dichiarano la irregolarità delle elezioni stesse, e allora ?
Mi permetta anche un piccolo commento alla sua citazione di George Ayittey. Quello che Ayittey scrive si attaglia perfettamente a quanto ha scritto l’autrice del libro “ La carità che uccide”.
La corruzione dei paesi africani è creata, stimolata, alimentata proprio dagli aiuti dei paesi ricchi che inviano milioni o miliardi di dollari che regolarmente finiscono in mano ai potenti e non vengono utilizzati per aumentare il livello di vita della popolazione.
Gli aiuti dovrebbero essere secondo me di tipo diverso : ad esempio evitando come fanno gli Usa di sovvenzionare i produttori di cotone Usa permettendo di vendere il cotone americano a prezzi più bassi di quello africano. Fare in modo che il prezzo delle materie prime di cui l’Africa è ricca venga stabilito dai paesi che le detengono e non alle borse di Chicago o Londra o New York.
Detto tutto questo non le sembra che la politica eritrea di Afewerki sia meritevole di attenzione e permette di evitare il dramma che creerebbero gli aiuti internazionali che, come tutti sappiamo, non sono “gratis” ma sono in cambio di qualcosa (ad esempio l’impegno di comperare i prodotti del paese donatore al prezzo che è stabilito dal paese donatore creando così una sudditanza economica che l’Eritrea non vuole avere). ?
Arriverà certo il momento in cui in Eritrea ci saranno libere elezioni , tanti partiti, tante televisioni , tanti giornali anche d’opposizione al potere e io le sembrerò ottuso ma quel momento non vorrei vederlo in un futuro molto vicino .
Saluti
Cesare
PS Non posso non rimandarla per sua memoria al mio primo post: io sono entrato in questo forum solo per smentire un fotografo/giornalista (mi cosa fatica descrivere così Nicolas Guillén) che ha scritto delle falsità sull’Eritrea .
è stato detto
“Sulla esatta definizione del termine democrazia sono stati scritti innumerevoli saggi e spesi fiumi di parola senza che sia stato possibile raggiungere una opinione condivisa tanto è vero che esiste addirittura una apposita classifica, realizzata sulla base di parametri che francamente non conosco, che prevede diversi gradi di democrazia”
Posso concordare, e se mi è consentito, vorrei aggiungere al concetto anche la definizione di dittatura.
La descrizione che si fa dell’eritrea fa immaginare un felice paese in cui tutti vorrebbero vivere.
In base a quanto descritto dovrei ritenere che la democrazia popolare sia utilizzata a piene mani e pertanto sorge spontanea una domanda, ma se la gestione della politica interna è partecipata e condivisa, come si spiega che chi dissente viene imprigionato?
“qualunque decisione viene presa a livello collegiale con un sistema di consultazione popolare”
Ancora mi domando, ma attraverso quali strumenti legali si ottiene la certificazione dei risultati?
Io osservo solo che le pubbliche opinioni al riguardo che raccolgo in patria sono solo sussurrate ed espresse solo a quattrocchi.
In verità la sensazione che personalmente rilevo è di rassegnazione e timore di esporsi.
Naturalmente questa è mia opinione.
Sig cesare
il concetto di dittatura nel senso buonista del termine che lei auspica come ho già detto potrebbe avere un senso, la valutazione negativa di dittatura la acquisisce automaticamente al momento della carcerazione verso chi dissente.
A questo proposito sarei curioso di conoscere la sua opinione alla mia precedente domanda che ripropongo.
“A questo proposito una sola domanda, il suo pensiero riguardo alla dittatura benevola e risoluta contempla anche la sua disponibilità all’utilizzo della carcerazione verso chi dissente e di chi opera per la libera informazione?”
Capisco che il suo intervento è stato espresso a seguito di notizie che lei ha considerato false e ingiuste, è chiara
la sua sensibilità al riguardo e giustamente ritiene di esprimerla, il sig Nicolas Guillén ha gli strumenti, nel caso, di ribatterle, sono certo che lei capirà che il mio è rivolto a favore di chi invece è stato carcerato e non può più difendersi.
Lei afferma
“Lei crede davvero che la soluzione migliore per un paese che esce da 30 anni di guerra d’indipendenza sarebbe stata quella di avere subito numerosi partiti politici magari legati a etnie differenti , a religioni differenti, a interessi locali ? Io non lo credo”
Concordo che non era facile, ma molti passi erano già stati compiuti, addirittura una costituzione da votare aveva avuto unanime consenso.
Molte nazioni al mondo hanno avuto gli stessi o addirittura peggiori trascorsi storici, non per questo sono stati impediti nella loro evoluzione democratica e popolare, pur con i loro errori di percorso: non ritengo che quanto da lei ricordato possa giustificare una negazione dell’autoderminazione.
In un post precedente lei disse “un popolo di 4 milioni di abitanti ne ha sconfitto uno di oltre 60 milioni e se questo avviene è grazie a meravigliosi sacrifici umani che meritano rispetto”
lo sottoscrivo senza remore, solo aggiungo che lo meritano anche tutti quelli che per questo hanno parimenti combattuto e che si sentono traditi nelle loro aspettative.
E aggiungo, questo popolo meraviglioso che ha combattuto compatto con tutte le sue etnie e religioni per la sua libertà, non ritiene abbia le capacità morali di concorrere autonomamente al suo progresso sociale e debba avere al contrario l’ umiliazione di un tutore a tempo indeterminato?
Lei dice per il momento è opportuno così, per carità è una opinione, solo rilevo che evidentemente un decennio non è ancora ritenuto sufficiente per un cambiamento.
Con l’aggravante, stando alle dichiarazioni del presidente, che forse neanche i mie figli avranno la possibilità di vedere una normalizzazione sociale.
aiuti
Prendendo in considerazione le sue proposte, è mia opinione che se i valori delle materie prime sono espresse alle borse richiamate è solo per una questione tecnica logistica, si effettuassero ad asmara o altrove ai fini delle quotazioni internazionali non cambierebbe nulla
Mi risulta difficile pensare a una economia globale come l’attuale dove si possa pensare di arrivare ai mercati in ordine sparso. Penso che non sarebbe utile neanche ai paesi produttori di materie prime.
Infatti in un momento storico passato i paesi produttori di petrolio, che normalmente sono paesi non allineati, hanno ritenuto che fosse opportuno creare un cartello(opec) per controllare direttamente i prezzi ed evitare il rischio di ribassi/rialzi dei prezzi incontrollabili.
Occorre inoltre notare che i prezzi correnti delle merci sono richiamati in funzione della legge della domanda e dell’offerta.
questo da quando esiste l’uomo, a maggior ragione in un periodo di globalizzazione come il nostro
Se per ipotesi il mercato ritenesse di non utilizzare il cotone ma bensì materiale sintetico per esempio, ecco che gli interessi americani del settore andrebbero a farsi benedire
Quanto questo sia giusto e quanto sia migliorabile o modificabile facilmente è materia di grandi dibattiti.
Il volere perseguire nella sua politica autarchica Afewerki è semplicemente in contraddizione con la realtà
visto che ha affidato alle famose multinazionali, che dice di non volere, il mandato per le attività minerarie.
Sicuramente anche a loro verrà dato in cambio qualcosa, ritengo che di per sé il fatto non sia scandaloso, anzi.
Quello che vorrei evidenziare è l’ipocrisia dell’ affidarsi ancora una volta e per scelta consapevole alle famose multinazionali che si pretende di demonizzare e voler evitare,
ergo, tutti le cercano e nessuno le vuole.
sig cesare
mi scuso con lei, le mie repliche ai suoi post avrà certamente capito che non sono personali e non vogliono esprimere nessun preconcetto nei suoi confronti, anzi.
il continuare a disturbarla è a seguito del fatto che il suo interagire lo trovo stimolante e molto interessante.
mi arricchisce e lo ritengo, pur restando probabilmente ognuno di noi con le proprie convinzioni, proficuo.
Saluti
dawitt
Signor Dawitt,
tralascio i commenti sulla prima parte del suo post perché in realtà lei risponde a Stefano Pettini e starà quindi a lui se vorrà commentare.
Per quanto concerne invece i punti che lei tratta nella parte rivolta a me , francamente non ho la possibilità di contestare quanto lei scrive perché , lo ripeto ancora una volta, io sono stato due volte in Eritrea come viaggiatore in solitario ma non ho conoscenza diretta di situazioni quali la carcerazione degli oppositori , la libera informazione negata etc…
Non ho motivo di dubitare di quanto lei e altri scrivono come non ho motivo di dubitare di quanto scrive Pettini. Tutti voi avete dati e informazioni dirette che io non posseggo non avendo contatti con l’Eritrea e con gli eritrei che vivono laggiù.
Sui tempi necessari affinché la situazione cambi nel senso da molti auspicato anche qui non ho nessuna possibilità di analizzare la realtà ed esprimere un giudizio per dire se 10 anni sono pochi , sufficienti o troppi. Bisognerebbe conoscere nel profondo la situazione del paese Eritrea dopo aver raggiunta l’indipendenza.
Posso invece commentare la sua valutazione sull’economia globale . Non si tratta di arrivare in ordine sparso come lei scrive, si tratta più semplicemente di fare in modo che i paesi del terzo mondo che hanno le materie prime ne possano stabilire il prezzo , ovviamente tenendo conto di tanti fattori ma non subendo le imposizione dei paesi ricchi.
Le pare logico ad esempio che il prezzo del cacao che sorregge l’economia della Costa d’Avorio (e anche di Sao Tomè prima che laggiù scoprissero il petrolio) sia stabilito non da questi paesi ? Le pare accettabile che gli Usa sovvenzionino i produttori di cotone Usa rendendo impossibile ai paesi africani competere ? A me no , non sembra accettabile !!
Le faccio un esempio : nel 2005 sono stato per un mese in Cile . Quel paese estrae il 65% del rame prodotto nel mondo .
Laggiù ho parlato con amici francesi che hanno un’attività economica importante in quel paese . Mi dicevano che ogni volta che alla borsa di Chicago il prezzo del rame saliva di qualche cent il Cile guadagnava milioni di dollari ! Tutto bene ? Non tanto perché i cileni vivono con angoscia il fatto che il prezzo del rame sia stabilito da altri e non da loro che ne hanno praticamente il monopolio mondiale .
Lei parla di prezzi che sono legati alla legge della domanda / offerta . E’ vero e sarebbe vero se questa legge non fosse inquinata da comportamenti protezionistici oserei dire quasi illegali messi in atto dalle potenze economiche mondiali. Solo la Cina recentemente ha investito moltissimo nei paesi africani con maggiore attenzione a rispettarne l’indipendenza economica , vedremo poi nei fatti se sarà una scelta positiva per l’Africa.
Per quanto riguarda il fatto che Afewerki abbia affidato a società straniere le attività minerarie, estrattive o altro francamente non vedo a quali critiche questa decisione possa essere soggetta.
E’ evidente che se io devo fare un ponte o una galleria lo chiedo a chi lo sa fare e ne ha le tecniche, se devo estrarre petrolio lo chiedo a chi ha le trivelle e sa usarle e via dicendo. Questo non vuol dire che ne divento schiavo e ne subisco il potere , vuole dire più semplicemente che pago per un servizio reso .
Quindi quando lei scrive “ sicuramente verrà dato loro in cambio qualcosa “ lei sottintende che non sarà solo il denaro ?
Per ultimo lei non deve scusarsi e non mi disturbano le sue risposte anche io le trovo stimolanti ma devo ricordarle che io non ho legami con l’Eritrea, non ho conoscenza diretta della sua storia, io non ho vissuto la lotta per l’indipendenza, non ho amici o conoscenti laggiù e non posso sostenere che tesi di politica generale. Cerco solo di immaginare cosa vuol dire uscire da 30 anni di lotte per l’indipendenza con il paese distrutto e migliaia di morti e credo che l’enorme lavoro da fare per farlo rinascere può essere fatto meglio e più facilmente senza le pastoie burocratiche dei vari partiti e partitini .
Il giornalista François Soudan che collabora regolarmente a Jeune Afrique e che scrive da anni sull’Africa ha scritto sull’Eritrea " zero corruzione, zero delinquenza, scuola gratuita obbligatoria, cure mediche gratuite per tutti. Ma una dittatura virtuosa è pur sempre una dittatura. “”
Possiamo quindi dedurre che esistono le dittature virtuose ?
Chi è : Isaias Afewerki ?
Despota ?
Tiranno ?
Uomo di stato da prendere come esempio ?
Dittatore ?
Presidente Illuminato ?
La storia risponderà
Saluti
Cesare
Dawit afferma: “La descrizione che si fa dell’eritrea fa immaginare un felice paese in cui tutti vorrebbero vivere”.
Questa evidentemente è una sua interpretazione; personalmente faccio fatica a immaginare quale fra i tanti paesi che ho avuto la fortuna di conoscere potrebbe essere definito “un felice paese in cui tutti vorrebbero vivere”, di sicuro fra questi non c’è l’Italia e nemmeno l’Eritrea.
Tuttavia così come a noi piace la nostra Italietta così com’è e non la cambieremmo con nessun altro posto al mondo, anche gli eritrei considerano la loro patria un luogo unico e prezioso da amare e difendere incondizionatamente con tutti i suoi difetti e contraddizioni.
Da osservatore esterno se dovessi essere chiamato a dare una definizione dell’Eritrea direi che è un paese che riuscirà a superare le attuali enormi difficoltà sfruttando le altrettanto enormi potenzialità.
Cosa non da poco se si considera che paesi africani con risorse grandemente più consistenti non sono riuscite a conseguire neanche una frazione di quanto già ottenuto autonomamente dall’Eritrea.
Dawit afferma: “In base a quanto descritto dovrei ritenere che la democrazia popolare sia utilizzata a piene mani e pertanto sorge spontanea una domanda, ma se la gestione della politica interna è partecipata e condivisa, come si spiega che chi dissente viene imprigionato?
Anche in questo caso evidentemente si tratta di una sua interpretazione della realtà che però viene presentata come dato di fatto anche se non sono mai state presentate prove che possano dimostrare che quella degli arresti indiscriminati di oppositori politici sia mai stata una pratica adottata dal governo eritreo.
Naturalmente non ho alcuna prova che questo non sia successo, ma avendo visto da sempre in tutto il mondo levarsi alta e incontenibile l’indignazione popolare ogni qualvolta fatti del genere sono accaduti sono costretto a rilevare che in Eritrea manifestazioni di questo genere non si sono mai viste.
Eppure in occasione della pubblicazione delle sanzioni approvate dal Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite ho assistito personalmente come chiunque altro alla reazione veemente e compatta di tutto il popolo eritreo sia residente in patria che all’estero.
In quel caso avevano tutti i cartelli al collo, le maglie con le immagini del presidente e le bandiere.
Sono certo che avrebbero fatto altrettanto se i loro cari fossero stati incarcerati illegittimamente.
Dawit afferma: “Il volere perseguire nella sua politica autarchica Afewerki è semplicemente in contraddizione con la realtà visto che ha affidato alle famose multinazionali, che dice di non volere, il mandato per le attività minerarie”.
Di nuovo ci troviamo di fronte a un caso di interpretazione personale di fatti che diversamente da quanto ritenuto hanno un loro ben preciso significato.
Il presidente Isaias non ha mai accettato l’aiuto umanitario fine a se stesso, contestando quel tipo di intervento come dannoso e fonte di dipendenza, e viceversa ha sempre chiesto incessantemente accordi di cooperazione con partner internazionali in grado di valorizzare le potenzialità del paese a vantaggio della popolazione.
Cosa c'è di male in questo?
Stefano Pettini
Da diretto interessato, in virtù della stima che ho dei miei connazionali sono certo che riusciremo a superare anche questo momento di difficoltà nonostante tutto.
Le perplessità sono riferite al tempo impiegato, e alla sfiducia che ritengo di avere per le modalità di gestione, soprattutto di politica interna, intraprese da questa classe dirigente.
Dopo ripetuti interventi di diverse persone in merito alle tristi vicende di chi è stato incarcerato,
mi deprime il fatto che questi tragici eventi ancora cercate di nasconderli e negarli alla stregua degli squallidi negazionisti della tragedia della shoa
Volete forse un elenco delle persone recluse da anni,…. ancora?
Se rileggeste i vostri post notereste che vi contraddite
Alcune volte riportate che per loro fortuna sono stati incarcerati perché meritavano la morte, ora cercate di prenderne le distanze stando sul vago.
Manco il coraggio di ammetterlo chiaramente avete, se pensate che la gente dimentichi siete degli illusi.
Se la protesta in patria per ovvi motivi, non ultimi quelli della disinformazione e repressione, non è stata forte quanto sarebbe stato opportuno, non mi dite che l’indignazione internazionale e da parte dei dissidenti eritrei all’estero, che continua tuttora, non l’avete recepita.
Ma certo che le avete viste queste dimostrazione di eritrei quando li avete denunciati di nascondersi sotto cappelli e passamontagna mentre semplicemente avevano freddo.
Non negate anche questa per favore, non date la conferma di guardare con un occhio solo.
Altri paesi africani
Mi dispiace, Il continuare a raffrontarci con nazioni che purtroppo magari hanno difficoltà maggiori delle nostre, come ho già detto non è più accettabile come metodo di paragone.
Autarchia
(Sono costretto a usare una sua frase spesso ripetuta e che detto tra noi non mi piace)
Guardi che sta facendo confusione,
non ho assolutamente menzionato aiuti umanitari.
Ripeto, l’affidare a multinazionali, che per quanto ne sappiamo potrebbero anche essere controllate da americani, dei mandati minerari o altro non lo trovo scandaloso, sicuramente è a seguito di un interesse comune, non c’è nulla di male.
cerco solo di evidenziare le ipocrite e pelose demagogie comportamentali di quanto afferma Afewerki.
riferite alle multinazionali stesse.
Sig cesare
Anzitutto buongiorno.
Le devo però subito contestare che è rimasto nel vago riguardo la mia domanda su chi è detenuto, da lei mi sarei aspettato una risposta coraggiosa e sincera.
La mia era solo una richiesta di opinione sua personale in generale. Certamente lei è libero di non rispondere per nulla.
Economia
sarebbe auspicabile che i paesi detentori di materie prime potessero controllare i prezzi di esse.
In alcuni casi avviene, come per es il petrolio che già le ricordavo, inoltre il gas, l’oro, l’argento, il caffè, lo zinco,
la gomma e lo stagno, etc etc in altri casi invece questo non è possibile per diversi motivi primo fra tutti l’incapacità gestionale dei governi locali magari aggravati anche dall’essere collusi o peggio, in secondo la forza economica delle multinazionali che, non posso disconoscere, è importante.
In risposta alla sua domanda a proposito del prezzo del cacao in linea di massima è giusto che i produttori devono essere liberi di proporre il loro prezzi io se non me lo posso permettere devo essere altrettanto libero di non comprare.
Non penso sia però il caso di imputare ai soliti americani o chi per essi questa situazione
Essa esiste dall’alba dei tempi basta quardare nelle campagne italiane anche da noi esiste lo stesso problema, quanti pomodori o arance o latte abbiamo visto schiacciati per prezzi troppo bassi?
E’ scandaloso, certamente, non è però una questione solo terzomondista. ancora non si è riusciti a concordare una strategia internazionale corretta.
Se i cileni non possono disporre equamente della loro ricchezza mineraria, mi viene da pensare che ciò sia a seguito del fatto che il loro governo ha per scelta contrattuale sbagliata, dato concessioni economicamente sbilanciate verso gli investitori.
Speriamo non succeda anche in eritrea.
Non mi preoccupa però il fatto che tutto si riconduca a meccanismi di quantificazione dei prezzi determinato per motivi tecnici in una borsa valori internazionale
Certamente però senza questo istituto avrebbero ancora più difficoltà i paesi meno protetti.
imputare ai paesi ricchi i prezzi espressi mi sembra una tesi demagogica e semplicistica per tutta una serie di ragioni la prima delle quali semplicemente perché essi sono l’espressione della legge della domanda e dell’offerta, piaccia o no.
Le porto l’esempio dell’incredibile aumento del prezzo del minerale, dei rottami metallici e del rame che è avvenuto due anni or sono, esso era determinato principalmente dall’accaparramento di questi beni che la cina stava effettuando sul mercato mondiale.
A conferma, la cina sta concludendo trattative economiche con diversi paesi africani per lo sfruttamento delle loro risorse di base,…. così , proprio come una multinazionale o una america qualsiasi.
Naturalmente dando in contropartita prodotti di qualità cinesi.
Che la cina, conoscendoli, sia maggiormente rispettosa dell’indipendenza economica dei paesi africani, mi lascia molto, molto, molto dubbioso.
Specialmente quando mi giungono notizie di insediamenti agricoli cinesi in zaire e centrafrica dove utilizzano sistemi inaccettabili di sfruttamento dei lavoratori locali
Così come rimango interdetto quando all’aeroporto di tripoli vedo aerei completi di lavoratori cinesi in entrata. Ma che opportunità di lavoro locale, mi domando, si ottengono in siffato modo?
Oppure quando negli aeroporti di Shanghai, shentzen, guangtzou, vedo folle di piccoli commercianti africani stracarichi di merci varie che importano nei loro paesi.
Se hanno difficoltà i paesi occidentali a contrastare la competitività cinese che opera in dumping mi domando come potranno farlo i paesi meno attrezzati come per esempio l’eritrea, Saranno forse i loro prossimi schiavi?
Inoltre, l’america sostiene i produttori di cotone ok, magari anche altre iniziative, questo lo fa anche la cina
Anche i loro produttori ricevono sovvenzioni sulle esportazioni , cosa crede.
Infatti sul loro mercato locale i prezzi delle merci sono superiori rispetto a quelle stesse che troviamo a milano in via sarpi già ivate e sdoganate, con il risultato della totale distruzione della produttività locale.
Neanche a me sig cesare questo pare accettabile.
30 anni di lotte
L’esempio che mi porta mi ricollega a quanto già vissuto da molti paesi e per ben capirci anche dall’ italia, non vorrei mai si ripetesse il film già visto
Certamente si ricorderà che quanto da lei auspicato si è già verificato durante il ventennio, comandava uno solo, lui, anche qui qualcosa di buono era stato fatto, le pastoie burocratiche, i partiti e partitini non c’erano, le carceri e il confino invece si come è finita lo sappiamo tutti.
La fase successiva, dopo la totale distruzione del paese etc con le pastoie burocratiche i partiti e i partitini, ci ha portato a essere una economia che a livello mondiale modestamente non è certamente da paragonare alla somalia come fa spesso qualcuno.
Da notare, che anche lìitalia ha subito la perdita di territori nazionali e tenuto aperto un contenzioso con i confinanti fino ai trattati di osimo, pertanto trovo similitudini con l'attuale situazione della mia eritrea fortemente imbarazzanti.
domanda coma mai la storia non insegna nulla e imperterriti si ripetono gli stessi errori?
Molte cose anche a me non piacciono, la elefantiaca burocrazia è da me per primo contestata ma è mia opinione che le difficoltà gestionali siano da imputare più agli uomini preposti a nostra tutela che al sistema democratico in se.
Figuriamoci in eritrea senza nessun controllo reale e soprattutto legale da parte del popolo
Sono il primo a dire che la democrazia è difficile molte volte sbaglia, potrebbe essere meglio, l’alternativa che propone però mi lascia molto scettico, anche se ripeto è una scorciatoia che può irretire.
Dittatura virtuosa
A fronte dei vantaggi quali sono gli svantaggi? Valgono il carcere per molti?
Sig cesare
Non perda la speranza,
l’uomo della salvezza magari esiste, il grande problema sicuramente sarà il trovarlo
Chi è : Isaias Afewerki ?
La sua classifica è decisamente intrigante
Attualmente io propongo
Despota- dittatore
E dall’alto della nostra attuale sicurezza concordo, …. vedremo cosa dirà la storia.
Saluti
dawitt
Dawit partendo da molto lontano lei torna sempre a quello che evidentemente è il suo cruccio personale.
I G15.
Lei domanda: “A questo proposito una sola domanda, il suo pensiero riguardo alla dittatura benevola e risoluta contempla anche la sua disponibilità all’utilizzo della carcerazione verso chi dissente e di chi opera per la libera informazione?”, pur sapendo benissimo che questa è una pratica generalizzata in molti paesi del mondo comprese alcune celebrate democrazie, ma non l’Eritrea.
Dove voleva arrivare allora? Ai soliti G15.
Infatti nella sua replica afferma: “Volete forse un elenco delle persone recluse da anni,…. ancora?
Se rileggeste i vostri post notereste che vi contraddite
Alcune volte riportate che per loro fortuna sono stati incarcerati perché meritavano la morte, ora cercate di prenderne le distanze stando sul vago”.
Nessuna contraddizione come vede, i G15 sono incarcerati in compagnia di alcuni sedicenti giornalisti con la pesante accusa di alto tradimento realizzato attraverso la connivenza diretta con il nemico e la cospirazione contro il governo del proprio paese.
Su questo specifico argomento si è già discusso nell’apposito 3d arrivando alla conclusione che qualunque siano le diverse opinioni espresse la realtà oggettiva è che in Eritrea nessuno ha mosso un dito per dissentire, mentre all’estero il dissenso è stato portato avanti unicamente da parenti e amici degli incarcerati.
Quanto alla questione economica ho avuto modo di discutere approfonditamente con molti responsabili eritrei di quello che a mio parere è il pericolo della invasione cinese in Africa.
La mia ferma opinione è che i prodotti cinesi sono di pessima qualità, pericolosi per le conseguenze dei malfunzionamenti, pericolosi per la qualità dei materiali usati e per finire privi di ogni possibile garanzia di risarcimento o garanzia.
La risposta è stata che i contratti stipulati con le imprese cinesi sono stati privati per legge delle cosiddette “varianti in corso d’opera” che venivano usate come stratagemma per far lievitare i prezzi durante i lavori, e inoltre che il governo eritreo non anticipa nulla fino alla consegna dei lavori, del loro collaudo e di un adeguato periodo di prova alla fine del quale inizia il pagamento sotto forma di una lunga rateizzazione interrompibile in caso di non conformità.
Io rimango della mia opinione, ma spero che le precauzioni adottate dagli eritrei si rivelino sufficienti.
Stefano Pettini
Volendo partire da vicino le dico che si, sono indignato per come le persone in discussione sono state incarcerate
e sparite nel nulla e non me ne farò mai una ragione, mi spiace per lei.
Sono passati anni ma si ricordi che anche dovessi rimanere da solo a ricordarlo non può sperare che li dimentichi
Questo è un forum che cerca di dibattere argomenti che in modo particolare coinvolgono l’eritrea pertanto al suo governo imputo che questo agire inumano e prepotente è di condanna assoluta.
Intanto non mi può negare che in eritrea sono incarcerati dissidenti, non è solo una questione di numeri, fosse anche una sola persona detenuta in eritrea per libere opinioni varrebbe quanto dico
Il perché lo siano lo si deve spiegare con un processo pubblico, cosa che il goe si guarda bene di fare
Non bastano le sole opinioni sue o del goe.
Lei adduce come alibi il fatto che queste pratiche aberranti siano “una pratica generalizzata in molti paesi del mondo” non lo nego . Infatti anche a questi paesi rivolgo la mia pari indignazione.
Esiste un elenco di questi paesi non fatto da noi dove la libertà è negata in questo elenco c’è anche l’eritrea
di questo sono enormemente dispiaciuto
Spero me lo consenta.
“che in Eritrea nessuno ha mosso un dito per dissentire mentre all’estero il dissenso è stato portato avanti unicamente da parenti e amici degli incarcerati”.
questo suo riferimento è la prova ulteriore di un tentativo di disinformazione valido in eritrea laddove in assenza di libera informazione è facile manipolare le notizie. (spero che il sig cesare in questo mi conforti)
La stesso non si può fare in paesi liberi, le unanimi condanne della pubblica opinione internazionale al riguardo le conosce tutto il mondo libero e stia sicuro che non dimenticherà mai.
Non avendo su di essi alcuna notizia, ritenendosi lei ben informato di questioni eritree , affermando che” i G15 sono incarcerati in compagnia di alcuni sedicenti giornalisti” mi fa sperare che a tutt’oggi siano almeno vivi.
Economia
Sul punto specifico cina abbiamo visioni convergenti.
Le “varianti in corso d’opera” eliminate e le modalità di pagamento sono valide e necessarie a difesa dei propri interessi, approvo
Spero che nei contratti stipulati siano inserite clausole per l’utilizzo ove possibile e il più possibile di materiali e personale locale.
fe finire che le precauzioni adottate dagli eritrei si rivelino sufficienti è una speranza comune.
Saluti
dawitt
Signor Dawitt,
innanzitutto trovo più opportuno che lei risponda a Pettini con un post e a me con un altro così le cose sono più chiare.
Quindi rispondo solo a quanto lei scrive dopo “ Sig. Cesare”.
Trovo innanzitutto poco cortese che lei scriva “ …da lei mi sarei aspettato una risposta coraggiosa e sincera “….
Vede gentile Signor Dawitt io ho la buona abitudine di esprimere con chiarezza le mie opinioni quando ho informazioni dirette sull’argomento come ho fatto con Nicolas Guillén, con Alberizzi e con Nigrizia.
Se lei invece intende per “coraggiosa” una risposta che conferma le sue tesi beh ! lei si sbaglia di grosso , io non manco di coraggio e di sincerità (come vede da quanto le scrivo) ma ho il buon gusto di non scrivere e parlare di cose che non conosco. Tutto qui. Sono certo che lei troverà senz’altro qualcuno che lei considererà sincero e coraggioso perché condivide al 100% le sue tesi , ma quel qualcuno non sono io .
Economia:
quello che lei scrive è solo in parte condivisibile perché le economie dei paesi ricchi e delle multinazionali condizionano i prezzi e loro hanno armi di ricatto molto potenti.
Quindi quando lei scrive che i produttori sono liberi di proporre i loro prezzi e io sono libero di non comperare non fa che confermare quanto io sostengo. Perché ? Ma è ovvio che se io trovo il cotone Usa che costa la metà di quanto mi possono proporre i paesi del terzo mondo produttori di cotone io lo compero negli Usa . Ma si domandi bene: perché il cotone Usa costa di meno ? La risposta nel mio post precedente.
E’ ovvio che i problemi del settore sono molteplici e anche le nazioni che hanno le materie prime hanno le loro colpe ma come resistere ad esempio al ricatto della Francia verso il Niger che ha enormi quantità di Uranio ? Impossibile visto che il ricatto economico e le bustarelle ai potenti del Niger sono irresistibili ! (vedi dossier Francafrique , le inchieste sui legami “nascosti” sin dai tempi di Mitterrand e poi di Chirac , forse persino in questi giorni a Nizza durante il 25° Meeting France – Afrique si è parlato di “legami” economici . Forse la meraviglierà di sapere che in questo meeting con i paesi quasi tutti francofoni c’era anche Zenawi : le copio il testo del comunicato stampa in francese “ Il y a aussi le Premier ministre éthiopien. Meles Zenawi a visiblement séduit les Français. « C’est un brillant Premier ministre qui gouverne 80 millions d’Ethiopiens », affirme une bonne source française qui n’a visiblement pas envie de s’attarder sur les ratés du processus démocratique éthiopien.
Non viene da domandarsi perchè Zenawi ha visibilmente sedotto i francesi e perché è considerato “un brillante primo ministro che governa 80 milioni di etiopici ? “ Io qualche domanda me la farei se fossi eritreo , e lei ?
Per quanto riguarda il Cile c’è un malinteso: il rame in Cile è estratto da imprese cilene ovviamente con know-how di aziende straniere ma qui la rimando al mio posto precedente quando le dicevo che se il Governo eritreo deve far trivellare il terreno per trovare il petrolio dovrà necessariamente affidare l’incarico a chi ha le trivelle , non a qualcuno con pala e piccone.
Parlando della Cina : è vero che il costo del lavoro in Cina è enormemente basso e che la valuta cinese lo yuan renminbi è sottovalutata questo nonostante le pressioni dei paesi occidentali (Usa in particolare) . E’ vero anche che proprio in questi giorni la Apple ha ottenuto , per ridurre i suicidi nella sua fabbrica cinese di IPad , di far aumentare del 25% il salario degli operai. Per quanto riguarda la qualità dei prodotti cinesi non farei di ogni erba un fascio, tutto dipende se i prodotti sono soggetti a controlli di qualità (il che avviene qualche volta per alcuni prodotti , vedi ad esempio le macchine fotografiche Sony, Panasonic, Canon ) e molte altre volte no.
In ogni caso per consolarla le ricordo che alla Telecom francese (non ricordo il nome) ci sono stati molti suicidi dei dipendenti …. Ogni mondo è paese !
Sono in disaccordo con lei quando scrive , come già ha fatto nei suoi post precedente : ………i prezzi espressi sono espressione della domanda e dell’offerta . Ma quale domanda , quale offerta ? In quale modo avviene questa “domanda “ e in quale modo si ottiene “l’offerta “?
Se lei si riferisce ai terreni acquistati dalla Cina in Africa per produzione agricola è vero che le condizioni dei lavoratori sono terribili e sono d’accordo con lei, ma scusi non è lei che parla di domanda e offerta ? Quindi questa situazione rientra perfettamente nel libero mercato che lei sostiene con fermezza : offrire paghe di fame e lavoro per 14 ore al giorno questa è l’offerta , la domanda è che pur di lavorare accetto quelle condizioni.
A proposito della Cina e dei Cinesi in Libia . Le imprese cinesi all’estero svolgono il lavoro in tempi molto brevi, rispettano gli impegni presi , sono più economiche di molte altre, se lei fosse al posto di Gheddafi cosa farebbe ?
(tra parentesi le segnalo che sul mio volo per Asmara nel novembre 2009 c’erano una quindicina di giovani cinesi , per studiare il tigrino ? )
30 anni di lotte :
La prego Signor Dawitt , evitiamo di fare riferimento al ventennio mussoliniano : è banale , scontato , inutile e fuori luogo . Non ne vedo il motivo anche se , lo confesso, quando vedo che da noi oggi ci vogliono decenni per fare una ferrovia a alta velocità o per fare un tunnel , beh ! alcune domande mi sgorgano spontanee.
In ogni caso 30 anni di lotta per l’indipendenza degli eritrea non hanno nulla a che vedere con la
lotta partigiana del 1943/45. (peraltro non le nascondo che trovo irritante la battuta dei tedeschi sui carri armati italiani che hanno una marcia in avanti e quattro indietro…)
Visto la sua opinione sull’Eritrea di oggi , su Afewerki, su coloro ingiustamente carcerati, sui giornalisti espulsi , su nessun controllo reale da parte del popolo immagino che lei abbia notizie dirette, di prima mano, inconfutabili.
Io come più volte ho scritto (ma mi sembra senza risultato) non posso che riconfermare che se esiste una dittatura virtuosa questa può essere trovata in Eritrea e riconfermo che :
Io non sono eritreo ,
non ho lottato per 30 anni per ottenere l’indipendenza
non ho rapporti diretti con l’Eritrea e gli eritrei
non ho conoscenza diretta di migliaia di prigionieri politici
non ho avuto limitazioni della mia libertà quando sono stato in Eritrea
non ho legami con persone eritree
non ho legami con il potere politico attuale in Eritrea
non ho interessi economici in Eritrea
Detto questo io rispetto le sue opinioni e lei rispetti le mie ma non cerchi di coinvolgermi in discorsi sui quali io non posso seguirla perché non ho le informazioni necessarie per poterlo fare.
Vedo che lei alla fine del suo post lei definisce Afewerki : despota-dittatore. Io ne prendo atto e proprio nello spirito di cui scrivevo qui sopra non le propongo nessuna contro-alternativa , posso solo dirle che se avrò il tempo e il denaro vorrò tornare per la terza volta in quel meraviglioso paese e incontrare quelle persone che mi hanno lasciato un profondo segno positivo nel cuore.
Saluti
Cesare
Signor Dawittt,
visto che lei mi chiama in causa nella sua rispsota a Pettini si, sono d'accordo la controinformazione e la disinformazione sono possibili in tutti i paesi e non solo in Eritrea. Il vero problema è di capire da quali fonti arrivano le due (controinformazione e disinformazione) . Visto perchè che nel mio primo post , proprio nel primo, io sollecitavo il governo eritreo di inziare un'azione di lobbying lei ha di conseguenza la mia opinione assolutamente personale.
Cesare
Dawit quello che hanno commesso i cosiddetti G15 non ha nulla a che vedere con la dissidenza o l’espressione delle libere opinioni, ma con il peggiore dei tradimenti che un responsabile di governo possa concepire.
Lei si indigna con il governo eritreo per non aver indetto un processo a loro carico, e non si indigna per quello che gli stessi G15 hanno commesso nei confronti dell’intero paese?
Lei realmente crede che un processo avrebbe potuto cambiare la realtà di una loro detenzione a lunghissimo termine?
In una delirante classifica sulla libertà di stampa stilata da agenzie vicino alla Cia, l’Eritrea figura agli ultimi posti per quantità di giornalisti imprigionati; ha mai provato ad approfondire l’argomento cercando dati riguardanti il numero esatto dei presunti giornalisti arrestatati, i loro nomi, la loro storia professionale, la loro iscrizione a un qualche albo e soprattutto la vera ragione per la quale sono stati arrestati?
Nulla di concreto, ma solo affermazioni del tutto aleatorie e non circostanziate.
Desidererei sinceramente che la questione di quei detenuti fosse risolta una volta per tutte, ma che differenza può fare tutto questo nel ben più ampio contesto di una situazione così grave come quella che è costretta a subire l’Eritrea a causa dell'irresponsabile atteggiamento delle grandi democrazie egemoniche?
Stefano Pettini
Credo che prima di trattare qualsiasi argomento sarebbe utile evitare atteggiamenti “one way” ovvero liberarsi dalle idee preconcette . Spesso ci si affeziona alle proprie idee e si cerca solamente la conferma di esse.
Quindi, visto che Pettini cita la CIA credo che sia utile segnalare a chi segue questo forum la lettura
del libro || Tutto quello che sai è falso – manuale dei segreti e delle bugie || E’ l’edizione italiana della raccolta dei migliori saggi, inchieste e testimonianze curata dal sito cult d’informazione alternativa Disinformation.com
In IV di copertina si legge “”” dopo aver letto questo libro ogni volta che leggerai un giornale, guarderai la televisione, navigherai in rete, ascolterai la radio o ti immergerai nell’alluvione mediatica comincerai a porti delle domande.”””
In questo libro ci sono , tra gli altri, due capitoli interessanti : uno dedicato alla CIA e un altro alle multinazionali.
Per terminare con i libri ecco alcuni estratti dal libro “La carità che uccide” che secondo me sono un ulteriore motivo di riflessione.
C’è nelle prime pagine un esempio illuminante del perché la carità può uccidere.
In Tanzania un piccolo imprenditore produceva zanzariere con 10 operai (e 165 persone indirettamente collegate a questa attività ). Un paese occidentale ha pensato bene di inviare come aiuto migliaia di zanzariere. Il risultato è che l’attività di questo piccolo imprenditore è fallita con conseguenze gravi per tutti coloro che ne erano legati ovvero 176 persone (il proprietario + gli operai + le altre persone ) . Vedi anche pagina 201
Pagina 168
Il sistema ferroviario di questo paese (la Nigeria) era praticamente in disuso a causa di una cattiva gestione ; dopo lunghe trattative la Banca Mondiale e il governo nigeriano si erano accordati su un progetto da 5 milioni di dollari che avrebbe permesso a compagnie straniere di contribuire a rimediare al pasticcio. Al momento di firmare , però, i cinesi intervennero con un’offerta di 9 miliardi di dollari per ricostruire l’intera rete ferroviaria . Nove miliardi senza condizioni e senza pretendere riforme.
Pagina 178
……i paesi occidentali (soprattutto la Francia e gli Usa ) temono di dover dipendere da altre nazioni per i rifornimenti alimentari in caso di guerra globale. Inoltre i politici occidentali eletti sono sempre ansiosi di proteggere il loro mercato agricolo , per mantenere l’appoggio della potente lobby degli agricoltori.
Pagina 179
…….. In base alle stime del 2005 i membri dell’OCSE (un club di nazioni ricche) spendono quasi 300 miliardi di sussidi all’agricoltura , quasi il triplo degli aiuti complessivi erogati dai paesi occidentali a tutte le nazioni in via di sviluppo.
……..Nei soli Stati Uniti la somma annuale dei sussidi agricoli si attesta attorno ai 15 miliardi di dollari ed è in aumento …..
Pagina 180
Nel 2003 i sussidi ai produttori di cotone statunitense ammontavano a circa 4 miliardi di dollari. L’organizzazione umanitaria Oxfam ha osservato “”” i coltivatori di cotone americani ricevono come sussidio più dell’intero PIL del Burkina Faso, ovvero il triplo dell’intero bilancio statunitense per gli aiuti ai 500 milioni di africani “””
Pagina 230
L’errore compiuto dall’Occidente è stato dare qualcosa in cambio di nulla. Il segreto del successo della Cina è che la sua penetrazione in Africa è solo affaristica. L’Occidente ha mandato aiuti in Africa e in definitiva non si è curato del risultato; questo ha creato una cricca d’élite che ha escluso dalla ricchezza la maggioranza della popolazione causando instabilità politica. La Cina all’opposto manda in Africa denaro e in cambio pretende di guadagnare; grazie a questo atteggiamento gli africani ottengono posti di lavoro , strade, cibo e (almeno per il momento) la promessa di una parvenza di stabilità politica.
E poi il libro finisce con un proverbio africano :
Il momento migliore per piantare un albero era vent’anni fa. Altrimenti il momento migliore è adesso.
Saluti
Cesare
Pettini, Quello che posso dire a proposito dei g 15 è che le persone richiamate sono le stesse che hanno contribuito valorosamente alla realizzazione della nostra indipendenza.
Per le loro riconosciute capacità e senso dello stato il popolo li ha ritenuti degni di essere eletti alle massime cariche di governo.
stando ai fatti, a oggi risulta che essi sono incarcerati, per mia opinione, ingiustamente, Se mi permette di questo mi indigno.
Voi dite che in fondo è meglio per loro……ma!!!
Giornalisti/altri
Appunto pettini, perché non ce lo dite voi quanti giornalisti/altri sono incarcerati, dove lo sono, se sono ancora vivi, perché non è possibile visitarli, e “soprattutto la vera ragione per la quale sono stati arrestati?” e non ce la dite durante un processo pubblico?
Ma mi scusi se la realtà dei fatti è così chiara, cosa osta un pubblico dibattimento?
Per quale strano motivo il popolo deve avere solo una informazione di parte?
se il goe è d’avvero convinto delle accuse perché non rende pubblico il dibattimento?
Vedremo se a seguito di un processo avremo modo di ricrederci.
L’indignazione e il dubbio è a seguito di questo modo di agire, spero ve ne rendiate conto.
Non sarebbe questo un modo di farci tacere?
No sig pettini purtroppo, considerate le premesse, non sono sicuro che un processo possa cambiare la loro detenzione a tempo indeterminato ma le chiedo, sulla base di quale legge legittima è stata o sarà stabilita la durata di una detenzione?
Vede come ho già ripetutamente detto, anche solo una persona ingiustamente incarcerata merita supporto, fosse anche in altre parti del mondo.
Apprezzo che lei sia sinceramente a favore di una risoluzione del problema e sono sicuro che anche lei ha umanamente un pensiero positivo nei loro confronti.
ritengo che una apertura del goe nei confronti di queste persone possa invece fare molta differenza e certamente, ben gestita, può contribuire a un miglioramento della situazione internazionale.
O quanto meno eliminare una causa di pressioni.
Saluti
dawitt
Egr. Sig. Dawitt,
appoggio i suoi pensieri i quali - secondo me - meritano un approfondimento culturale.
L'Eritrea ha iniziato il suo percorso di nuova democrazia con degli atti straordinari.
Chi ricorda tutti gli eritrei che lavoravano per il Dergh etiopico e quindi "amici dei nemici" sono stati "graziati" e molti di loro hanno anche continuato ad opereare in istituzioni pubbliche ?
E' stata una presa di posizione ammirevole.
Poi le cose democratiche per una serie di alibi (confini, economia, politica internazionale) si sono "rotte".
La conseguenza è di fatto il passaggio da una sana democrazia ad una terribile dittatura.
La storia ci insegna che in periodo di guerra non ci sono nè ma ne però e che i presunti traditori vengano uccisi istantaneamente senza processi o pensarci più di una volta.
Ma la domanda che viene spontanea è: "I G15 sono dei traditori?".
Qui possiamo dibattere all'infinito ma le idee ormai mi sembrano molto demarcate e nessuno può pansare di modificarle.
E' evidente che in Eritrea tutti sanno della "questione G15" e questo crea - di fatto - timori di libera espressione e conseguentemente una reale minaccia della democrazia.
La cosa che mi rattrista in modo particolare è che qualcuno dice che quanto accaduto ai G15 (e non dimentichiamoci anche gli altri) è "normale".
No, non posso accettarlo, è come se il tempo e il passato non hanno aiutato l'evoluzione del genere umano.
La realtà dei fatti è che la maggioranza del popolo eritreo in Eritrea fà buon viso a cattivo gioco.
Solo - putroppo - il tempo ci darà ragione.
Per giustificare i crimini che succedono in tante parti del mondo si usano sempre le stesse leve: Cia, Usa, potere economico.... Troppo facile !!!!!
Finisco con un forte pensiero di speranza per il popolo eritreo !!!!
La discussione dell'argomento G15 prosegue su "opposizione o alto tradimento".
Stefano Pettini
Trovo assolutamente opportuna la decisione di Pettini di spostare alcuni post che trattano argomenti diversi da quelli che nel tempo si sono sviluppati sul 3d iniziato da me.
Avrei apprezzato invece dei commenti sulle citazioni che ho tratto dal libro "la carità che uccide" perché credo che bisogna guardare al di là del problema del G15 e giudicare se la politica del governo attuale è da giudicarsi in senso positivo o negativo nella prospettiva di un miglioramento della qualità di vita degli eritrei salvaguardando nello stesso tempo l'indipendenza dell'Eritrea .
Cesare
La discussione dell'argomento "Giornalisti e libertà di stampa" prosegue su "Democrazia"
Stefano Pettini